Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a reçu ce mercredi 13 septembre une délégation du Conseil du renouveau économique algérien (Crea), a indiqué la présidence de la République.
Cette rencontre a eu lieu à la demande de l’organisation patronale et en présence du Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane; et de plusieurs ministres, selon la même source.
Elle a permis de « soulever les préoccupations des opérateurs économiques qui ont salué les décisions importantes prises par le président de la République en vue de la relance du secteur économique dans le pays« , précise le communiqué de la présidence de la République.
À l’issue de cette audience, le président du Crea, Kamel Moula, a publié un communiqué sur Facebook pour expliquer que cette « importante réunion », à laquelle a assisté le Premier ministre, s’inscrit dans le cadre des « consultations périodiques lancées par le Président de la République sur diverses questions importantes liées à l’état de l’économie nationale et au suivi de l’évolution des réformes que connaît notre pays ».
Il a ajouté que ce « dialogue permanent au plus haut niveau » permet au Conseil du renouveau économique algérien de « soumettre périodiquement des suggestions et des recommandations aux pouvoirs publics afin de lever les obstacles, de libérer les initiatives et de promouvoir le développement économique et social de notre pays ».
Le Conseil du renouveau économique algérien a salué « l’esprit de dialogue ouvert » et « constructif » qui a caractérisé cette rencontre avec le président Tebboune. « De nombreux chefs d’entreprises présents ont pu aborder librement et de manière exhaustive le climat des affaires dans le pays en général et par principaux secteurs d’activité », ainsi que les « progrès enregistrés, mais aussi leurs préoccupations quotidiennes ».
Économie algérienne : les patrons transmettent leurs préoccupations à Tebboune
Selon Kamel Moula, les chefs d’entreprises reçus par Tebboune ont également soulevé les « différents phénomènes de résistance » qui entravent le « renouveau » économique du pays et le lancement des investissements.
Cette résistance au changement, poursuit Kamel Moula, complique l’accès des entreprises algériennes aux « approvisionnements, notamment aux intrants », et « génère une nouvelle forme de bureaucratie », impacte la gestion efficace des entreprises, et « ralentit la croissance de notre économie. »
Par son vif intérêt pour les opérateurs économiques et l’écoute de leurs différentes préoccupations, le président de la République Abdelmadjid Tebboune a « pris des décisions fermes pour renforcer les mesures nécessaires au développement des investissements et à l’amélioration du climat des affaires » en Algérie, assure Kamel Moula, sans donner de détails.
Le CREA a réaffirmé « son plein soutien à la politique volontariste menée par le président de la République en matière de lutte contre toutes les formes de corruption et de résistance au changement ».
Dans « l’intérêt » du Conseil de renouveau économique algérien de « conserver une image positive de notre pays », y compris au niveau international, les chefs d’entreprises de cette organisation patronale « continueront d’œuvrer sereinement au développement économique du pays avec confiance et efficacité », conclut Kamel Moula.
Cette rencontre entre le président Tebboune et une délégation du Crea survient quelques jours après la lettre adressée jeudi dernier par la présidente de la Confédération des entrepreneurs algériens (CGEA), Saida Neghza, au chef de l’État dans laquelle elle a dénoncé l’existence d’un comité ministériel qui inflige des amendes à des hommes d’affaires.
