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Marché du café : de nouvelles mesures pour mettre fin aux abus

Marché du café : de nouvelles mesures pour mettre fin aux abus

Les autorités ont décidé de réglementer le marché du café en fixant de nouvelles conditions et modalités à sa mise à la consommation. Un nouveau décret, publié au Journal officiel, stipule que les différentes dénominations : « café vert », « café brut », « café moulu », « café décaféiné », entre autres, doivent répondre à des caractéristiques et un mode de fabrication et de conservation spécifiques.

L’État fixe notamment l’usage de sucre, d’épices, d’arômes, de caramel, d’amidon ou encore d’additifs alimentaires selon chaque catégorie de cafés.  Le taux d’humidité, la provenance des produits importés, l’année de la récolte du produit (graines) ainsi que les « conditions particulières de conservation et/ou d’utilisation » doivent aussi être mentionnées sur « les documents d’accompagnement », précise le JO.

Dans le même sens, l’étiquetage de certains produits non destinés au consommateur final doit être plus précis en mentionnant plusieurs informations telles que « le nom ou la raison sociale du fabricant ou de l’importateur » ainsi que « le numéro du lot et la date limite de consommation ».

Ces nouvelles règles interviennent quelques mois après une enquête sur la production du café, effectuée par le ministère du Commerce. Celle-ci visait à « s’assurer que ce produit ne dégage aucune mauvaise odeur, ne représente aucun mauvais goût, a un taux d’humidité inférieur ou égal à 5%, ne contient pas plus de 0,2% d’impuretés et ne contient pas de sucre », expliquait la direction générale de la Qualité et de la répression des fraudes du ministère.

Finalement, l’étude des différents échantillons aboutit à la constatation de plusieurs infractions dans la fabrication et la commercialisation de ce produit. « Adjonction interdite de sucre, goût amer, étiquetage frauduleux et substitution par des ingrédients à bas coût », constituent les principales fraudes constatées, rapportait l’agence officielle.

À l’issue de cette enquête nationale, 71 procès-verbaux avaient été dressés à l’encontre des contrevenants. Désormais, « les intervenants dans le processus de mise à la consommation du café, doivent se conformer aux dispositions » du dernier décret, dans un « délai de six (6) mois à compter de sa date de publication au Journal officiel ».

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