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Médecins : seules 20 spécialités seront concernées par le service civil

Médecins : seules 20 spécialités seront concernées par le service civil

Du nouveau dans le dossier des médecins résidents. Réunie ce dimanche matin, la Commission de réflexion intersectorielle a proposé de revoir à la baisse le nombre de spécialités concernées par le service civil. Ainsi, seules 20 spécialités seront désormais concernées par cette disposition.

Jusque-là, 38 spécialités sur les 67 existantes étaient concernées par l’obligation du service civil, point de discorde entre la Collectif des médecins résidents (CAMRA) et le ministère de la Santé. Cette proposition a été confirmée en fin de matinée de ce dimanche par l’inspecteur général du ministère de la Santé Omar Beredjouane.

Les spécialités concernées par la levée de l’obligation du service civil n’ont pas été communiquées pour l’instant, mais il est certain que cette mesure constitue une importante concession de la tutelle en vue de mettre un terme à ce conflit qui n’a que trop duré. Reste à savoir si la proposition sera acceptée ou non par les protestataires qui réclament pour rappel une réforme globale du service civil incluant entre autres la levée de son caractère obligatoire.

De son côté, le ministre Mokhtar Hasbelaoui, qui a assisté à l’ouverture de la rencontre, a annoncé qu’il a été décidé d’instituer une prime d’installation dont la gestion sera confiée aux collectivités locales. « Le Premier ministre a proposé, après concertation, une prime d’installation qui sera accordée par les collectivités locales aux médecins-résidents et ce, en fonction des zones et après la création du cadre juridique », a déclaré le ministre, ajoutant que les portes du dialogue restent ouvertes.

« Le ministère ne fermera jamais les portes du dialogue, mais il ne peut travailler sans se référer aux lois de la République et à la réglementation en vigueur dans son secteur. Nous avons réglé grâce à ce cadre juridique certaines préoccupations », a déclaré le ministre, précisant que la Commission intersectorielle, va étudier également « les différents dysfonctionnements » que rencontre le secteur de la santé. Excluant toute augmentation des salaires, la situation économique du pays ne le permettant pas pour le moment, M. Hasbelaoui a promis que d’autres propositions seront faites.

« La commission devra formuler, lors de cette rencontre, d’autres propositions », a-t-il dit. « Il est temps de reprendre le travail et la formation dans l’immédiat. Chacun de nous doit assurer et assumer ses responsabilités », a ajouté le ministre en marge de la rencontre qui se poursuit toujours.

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