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Menaces des variants du Covid en Algérie : les spécialistes divisés

Menaces des variants du Covid en Algérie : les spécialistes divisés

Les spécialistes algériens sont divisés quant aux risques liés à l’arrivée de variants de Covid-19 en Algérie. Lundi, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du comité scientifique, a appelé au report du match CRB contre une équipe d’Afrique du sud, en raison des risques liés à l’arrivée chez nous du variant sud-africain.

Cette inquiétude n’est pas partagée par un autre membre du comité scientifique. Hier mardi, le Pr Riad Mahyaoui a estimé dans un entretien à TSA qu’il ne faut pas dramatiser la situation, en jugeant que le match peut se tenir, avec le respect strict des mesures sanitaires liées au Covid-19. Ce mercredi, la Fédération algérienne de football a annoncé le maintien de la rencontre.

Si le Pr Mahyaoui se veut rassurant, ce n’est pas le cas d’un troisième spécialiste. Le professeur Habib Douagui, chef du service d’allergologie au CHU Béni Messous d’Alger a mis en garde ce mercredi contre les risques présentés par les mutations de la maladie à coronavirus Covid-19, appelant à l’extrême vigilance quant à la surveillance de l’arrivée de ces variants en Algérie.

« L’autre élément d’incertitude et de grande inquiétude est le problème des mutants », a affirmé le professeur Douagui dans un entretien accordé à TSA, rappelant qu’il « y a trois variants mutants qui circulent dans le monde : l’anglais qui risque d’arriver chez nous, le brésilien et le sud-africain ».

 « Une quarantaine de 10 jours pour les personnes qui entrent en Algérie »

« C’est un élément de préoccupation pour que les autorités sanitaires et politiques soient extrêmement vigilantes quant à la surveillance de ce mutant. Il faut absolument que toute personne qui rentre en Algérie soit testée sur ces mutants et doit être mise en quarantaine pendant au moins dix jours », a préconisé le professeur Douagui.

Le chef du service d’allergologie au CHU Béni Messous a également appelé la population algérienne à la vigilance pour maintenir sa vigilance au moins jusqu’à la fin de l’année.

« La population doit jusqu’au 31 décembre 2021 garder les précautions et le respect des mesures barrières, c’est-à-dire se laver les mains, porter le masque et respecter la distanciation sociale », a plaidé le professeur.

« Il faut absolument que les Algériennes et les Algériens soient particulièrement vigilants en ce qui concerne ces précautions et mesures sanitaires qui sont un maillon extrêmement important dans la lutte contre le Covid-19 », affirme dans ce cadre le professeur Habib Douagui.

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