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Migrants arabes entrant par le Sud de l’Algérie : « Ce sont des membres de l’armée syrienne libre »

Migrants arabes entrant par le Sud de l’Algérie : « Ce sont des membres de l’armée syrienne libre »

Hacène Kacimi, directeur chargé du centre opérationnel au sein du ministère de l’Intérieur, a formulé ce jeudi de graves accusations à l’encontre des migrants arabes, notamment syriens, ayant tenté d’entrer illégalement sur le territoire national à partir des frontières sud, affirmant qu’ils « ne sont pas des migrants ».

La Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH) avait dénoncé ce lundi le refoulement vers le Niger d’une cinquantaine de migrants, en majorité des Syriens mais aussi des Yéménites et des Palestiniens, entrés illégalement en septembre par la frontière malienne. Ces migrants seraient en situation de « détresse absolue », a affirmé la LADDH.

« Il y a des éléments tout à fait erronés et fallacieux et qui ne correspondent pas aux événements tels qu’ils se sont déroulés. D’abord, ils les ont présentés comme étant des migrants alors qu’ils ne le sont pas », a insisté M. Kacimi, cité ce jeudi par l’agence officielle.

« Pourquoi ne sont-ils pas des migrants ? Tout simplement, ce sont des membres de l’Armée syrienne libre qui étaient à Alep », a affirmé le responsable. « Ces djihadistes, quand ils sont arrivés en Turquie, si vraiment ils étaient menacés dans leur vie, pourquoi n’ont-ils pas demandé le droit d’asile en Turquie ? », a interpellé Hacène Kacimi.

« Quel est le migrant qui peut se permettre le luxe de voyager par tant de capitales et de débourser plus de 200 millions de centimes pour arriver aux frontières sud de l’Algérie ? Qui finance l’organisation, l’encadrement et la protection de ces djihadistes ? », s’est interrogé le directeur au ministère de l’Intérieur.

Selon M. Kacimi, ces « djihadistes », depuis la Mauritanie, « rentrent vers le Nord du Mali sous une protection de groupes terroristes qui les ramènent vers Ain Khalil pour les faire rentrer dans le territoire national par Timiaouine », a-t-il indiqué. « Et il y a une deuxième route qui passe (par avion) du Soudan vers Bamako où il y a de fortes complicités locales où on les fait remonter vers Agadez où ils sont pris en charge par des groupes armés pour les faire remonter vers les frontières algériennes », a affirmé le responsable.

« Si c’était vraiment des migrants en détresse et qu’ils avaient besoin de la protection des autorités algériennes, pourquoi quand ils sont arrivés aux frontières algériennes, ils ne se sont pas adressés aux autorités algériennes qu’ils ont évitées pour échapper au contrôle des autorités publiques », a soutenu Hacène Kacimi, soulignant que ces individus ont été interceptés « en flagrant délit de franchissement illégal des frontières algériennes et ils ont été installés dans le centre d’accueil de Tamanrasset où ont été confirmés leur origine et leur parcours ».

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