Le retour des marques automobile sur le marché s’accélère. Après Fiat en mars dernier et Chery jeudi, c’est au tour d’un constructeur allemand de faire son retour en Algérie.
La marque Opel qui fait partie comme Fiat du groupe américano-européen Stellantis a dévoilé ce samedi la date de lancement de ses activités en Algérie.
Le groupe privé Halil commerce industrie (HCI) qui va distribuer la marque allemande va acter ce retour mercredi 15 novembre lors d’une cérémonie à l’hôtel Sheraton d’Alger. Le groupe HCI parle d’un « événement important qui marquera l’histoire de l’automobile en Algérie. »
« L’arrivée de la marque Opel est un moment très attendu », a écrit le groupe privé qui est basé à Blida.
Avec le lancement de la marque Opel, la tension va encore baisser sur le marché algérien de l’automobile où les prix des voitures neuves et d’occasion sont à des niveaux historiques en raison de la faiblesse de l’offre.
Opel Algérie va entamer ses activités en Algérie mercredi
L’Algérie a fermé son marché automobile aux importations de véhicules pendant plusieurs années, et les usines d’assemblage qui ont vu le jour entre 2014 et 2018, ont été fermées, et la majorité de leurs propriétaires poursuivis en justice et condamnés à de lourdes peines de prison.
En mars dernier, l’Algérie a levé officiellement l’interdiction d’importer les véhicules neufs en octroyant des agréments à trois marques : Fiat, Opel et Jac. Le représentant de la marque italienne a aussitôt lancé ses activités tout en menant un projet de construction d’une usine d’assemblage à Oran. Pour Opel et Jac, elles n’ont pas lancé leurs activités en Algérie.
Jeudi, la marque chinoise Chery a entamé la commercialisation de ses voitures sur le marché, et a dévoilé le projet de construction d’une usine de montage à Bordj Bou Arreridj, sans donner de détails sur la date de sa livraison.
L’Algérie conditionne désormais l’accès à son marché automobile par des investissements dans l’assemblage de voitures.
Comme de nombreuses marques automobiles, Opel était présente en Algérie avant la décision du gouvernement de remettre en cause la réglementation sur l’importation de véhicules, mais ses volumes de vente étaient anecdotiques.