Abdelmadjid Tebboune prendra ses fonctions de premier ministre demain jeudi 25 mai. Nous devrions connaître le nouveau gouvernement d’ici vendredi. Officiellement, les ministres de l’actuel exécutif ont tous démissionné. Une chose est sûre : ils ne seront pas tous reconduits.

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Question : qui restera au gouvernement et qui partira ? Pour le moment aucune information n’a filtré sur le choix des ministres. Mais a priori certains noms ne devraient pas figurer dans le prochain exécutif.

Hadji Baba Ammi en fait parti. Le ministre des Finances a été accablé publiquement par Abdelmadjid Tebboune il y a moins d’une semaine. Il l’a accusé d’avoir bloqué ses projets dans l’Habitat. À moins d’une énorme surprise, il devrait céder sa place.

L’autre ministre sur la liste des partants c’est Abdeslem Bouchouareb. C’est un secret de polichinelle : les deux hommes ne s’entendent pas et ne s’apprécient guère. La gestion des licences d’importation a provoqué des tensions au sein du gouvernement.

Abdelmadjid Tebboune avait pointé, lors d’une rencontre avec la presse, la responsabilité de son collègue Bouchouareb dans le retard de la signature des licences pour les voitures : « Mon ministère ne fait que signer les licences d’importation de véhicules. Les quotas et les cahiers des charges sont déterminés par le ministère de l’Industrie », a-t-il affirmé.

Se sentant visé, Abdeslam Bouchouareb n’a pas tardé à réagir. En visite à Chlef, le ministre de l’Industrie et des Mines ne s’est pas fait prier pour répondre à son collègue au gouvernement. « Ce n’est pas le ministère de l’Industrie qui définit les quotas des voitures importées. C’est une prérogative accordée, en vertu d’un décret exécutif, au Comité interministériel permanent, présidé par le Secrétaire général du ministère du Commerce », a-t-il affirmé.

En plus de ses relations difficiles avec Tebboune, Bouchouareb est très contesté dans sa manière de diriger le ministère de l’Industrie et des Mines.

Autre ministre avec lequel Tebboune n’a pas réussi à travailler en bonne entente au sein du gouvernement : Abdeslam Chelghoum, en charge de l’Agriculture. Les deux ministres ont eu des différends au sujet de l’importation de la viande.

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Reste à savoir si Abdelmadjid Tebboune aura vraiment son mot à dire dans le choix de son gouvernement. C’est au président Abdelaziz Bouteflika que reviendra le dernier mot.