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Référendum du 1er novembre : les détails du protocole sanitaire anti-Covid

Référendum du 1er novembre : les détails du protocole sanitaire anti-Covid

Les Algériens sont appelés à s’exprimer ce dimanche 1er novembre sur le projet de révision constitutionnelle dans un contexte sanitaire exceptionnel marqué par la flambée de l’épidémie de coronavirus en Algérie.

Pour éviter la propagation du nouveau coronavirus lors de ce référendum populaire, un protocole sanitaire a été élaboré par l’Autorité de surveillance des élections (Anie) et le Comité scientifique de surveillance de l’épidémie.

Pour TSA, le Dr Mohamed Bekkat Berkani, membre du Comité scientifique et l’Anie, nous éclaire sur les dispositions prises pour sécuriser, du point de vue sanitaire, le scrutin.

D’emblée, Dr Bekkat Berkani assure que le protocole sanitaire qui a été établi par l’Anie avec l’aide de médecins faisant partie de cette instance, a été présenté au ministère de la Santé qui l’a agréé.

« Le protocole a ensuite été diffusé à tous les représentants de l’Anie, qu’ils soient en Algérie ou à l’étranger. Mais aussi, il a été commenté et discuté dans le cadre de réunions régionales que personnellement j’ai animées : au centre, à l’est, à l’ouest et par visioconférence au sud du pays. Nos représentants communaux, de wilayas et les directeurs de l’administration locale (DAL) ont également été sensibilisés à ce protocole », détaille notre interlocuteur.

Que prévoit le protocole sanitaire ? Selon Dr Bekkat Berkani, il comporte tout le cheminement de l’électeur avec un parcours fléché depuis l’extérieur jusqu’à l’intérieur du bureau de vote.

Pour sortir du bureau de vote, l’électeur ne revient pas sur le même tracé ; en plus il y a un certain nombre de gestes à respecter comme vérifier l’identité de l’électeur de loin, la mise à disposition du gel hydroalcoolique et le port obligatoire de la bavette.

À ce titre, des bavettes sont prévues pour les citoyens qui n’en disposent pas, précise le Dr Bekkat Berkani, qui est également membre de l’Anie. « Le protocole prévoit également la désinfection de tout stylo qui sert à l’émargement, de ne pas accueillir plus d’un électeur dans un bureau de vote ; la suppression des rideaux des isoloirs lesquels sont tournés vers les murs de manière à garantir la sécurité de l’opération de mise dans l’enveloppe », développe-t-il encore.

Les responsables des bureaux de vote, le président et les assesseurs, ont droit à trois bavettes par jour, à un repas froid bien étudié, etc. Le processus se poursuivra jusqu’à l’opération de dépouillement, assure Dr Bekkat Berkani.

« Le dépouillement se tient par quelqu’un qui porte des gants, il a la responsabilité d’ouvrir les enveloppes et le comptage des bulletins », souligne-t-il.

« Tout a été étudié dans les moindres détails », assure notre interlocuteur. « Le protocole sanitaire a été exposé, commenté et assimilé par les représentants des 61 000 bureaux de votes à travers le pays. Une conférence a été donnée à l’adresse des consuls d’Algérie à l’étranger, notamment en France métropolitaine, mais aussi à l’intention des représentants de l’Anie en France », détaille-t-il encore.

Au plan sanitaire, Dr Bekkat Berkani assure que « tout a été acté pour préserver la santé » du votant et de ceux qui sont impliqués dans l’opération de vote. « Concernant la prévention contre la Covid-19, le protocole établi a été exposé aux membres de l’Anie dans les wilayas sur la façon de faire la prévention et comment gérer la situation », explique Dr Bekkat Berkani.

Par ailleurs, des agents de la Protection civile et des médecins seront présents « pour veiller à toutes les autres pathologies », ajoute-t-il.

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