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Tliba annonce la création d’une Coordination nationale pour le 5e mandat

Tliba annonce la création d’une Coordination nationale pour le 5e mandat

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Bahaeddine Tliba, député et membre du Comité central du FLN, a réitéré son appel pour un 5e mandat pour le président Abdelaziz Bouteflika malgré l’interdiction du secrétaire général du parti de la majorité parlementaire, Djamel Ould Abbes, d’en parler.

« Je suis partisan du président moudjahid Abdelaziz Bouteflika et du cinquième mandat. Ma position exprime directement celle de mes collègues du Comité central du FLN qui s’apprêtent à lancer l’initiative lors de la prochaine session. Je suis convaincu que mes frères et sœurs du Comité central et avec eux les bases nationales et locales du parti seront, sans aucun doute, favorables au lancement de cette initiative sur le 5e mandat », a déclaré Bahaedddine Tliba, dans un entretien accordé, ce dimanche 31 décembre,  à TSA Arabi.

Il a annoncé la création prochaine d’une Coordination nationale pour le 5mandat pour l’actuel chef de l’État. « Elle va évoluer en un fort cadre associatif qui réunira toutes les catégories de la Nation soutenant et travaillant pour la concrétisation du 5e mandat. Je suis conscient que nous ne pouvons plus attendre pour clarifier les choses puisqu’il s’agit d’une initiative qui concerne le sort d’un pays, d’une nation, d’un peuple », a-t-il appuyé.

Selon lui, l’état de santé du président de la République ne l’empêche pas de gérer « minutieusement et globalement » les affaires du pays

« Je n’ai jamais demandé de poste officiel »

« Il veille sur tout et est au courant de tout. Il est le président de la République, le chef suprême des forces armées et l’architecte de la politique extérieure du pays. Il insiste toujours pour donner plus de dynamisme à la vie nationale. Tous les invités de l’Algérie, les rois, les présidents et grandes personnalités qui le rencontrent, disent que c’est Bouteflika qui dirige le pays, prend les décisions, signe les décrets et suit la situation du pays et les pulsations des citoyens d’une manière claire et continue », a souligné le député de Annaba.

Pour lui, ceux qui ont appelé à l’application de l’article 102 de la Constitution (qui porte sur l’état d’empêchement du président de la République pour raison de maladie) sont une minorité « qui a une vision étroite ». « Nous ne pouvons pas leur accorder l’attention. La présidence de la République, la chefferie du gouvernement, le Conseil constitutionnel les deux chambres du Parlement et les autres structures et institutions de l’État fonctionnent d’une manière ordinaire grâce au génie algérien inspiré de l’esprit patriotique, du militantisme sincère et de la philosophie du bouteflikisme », a-t-il dit.

Bahaeddine Tliba dit que son initiative diffère de ce qu’a déclaré Farouk Ksentini, ex-président de la Commission consultative sur les droits de l’Homme, à propos de la volonté du chef de l’État de briguer un nouveau mandat (la présidence de la République a démenti ses déclarations). « Mon initiative est plus que populaire qui s’appuie sur la pulsation de la base et sur le sentiment du citoyen envers un président qui a beaucoup donné au pays et au peuple. Il ne s’agit pas d’un appel aléatoire sans âme, sans goût et sans odeur et qui n’aura aucun écho », a-t-il déclaré. Il a rappelé que son précédent appel pour un quatrième mandat pour le président Bouteflika (Tliba a été le premier à le faire en 2014) a eu un grand écho auprès de la population. « Mon appel a évolué en une large revendication populaire», a-t-il rappelé.

Tliba a soutenu qu’il ne cherche aucun privilège en insistant sur le maintien au pouvoir de Bouteflika. « Je n’ai jamais demandé de poste officiel. Il me suffit d’avoir été élu comme député sur une majorité confortable pour deux mandats consécutifs. Et je suis fier d’avoir appelé pour un quatrième mandat (pour le président Bouteflika) qui s’est concrétisé sur le terrain et fier également d’être le premier à appeler pour un cinquième mandat qui rencontre déjà un écho favorable auprès du peuple algérien. Je n’ai pas demandé à être ministre. Mais si cela arrive, je ne vais pas refuser si cela va dans le sens de l’intérêt de mon pays », a confié Tliba.

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