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Visite du Medef : les quatre grandes préoccupations des entreprises françaises en Algérie

Visite du Medef : les quatre grandes préoccupations des entreprises françaises en Algérie

L’accord portant création du Conseil d’affaires algéro-français a été signé, dans l’après-midi, ce mercredi 7 février par le FCE et le Medef à l’hôtel Aurassi à Alger. À l’issue de la cérémonie, les présidents des deux organisations patronales sont revenus, lors d’un point de presse, sur la coopération entre les deux pays.

Pierre Gattaz a été interrogé notamment sur les « signaux » nécessaires pour « agir » dont il a parlé dans son discours. Le président du Medef a évoqué alors quatre préoccupations. La première est relative au paiement des créances des entreprises activant en Algérie. « Les entreprises attendent d’être payées », a-t-il répondu.

Le deuxième point est lié au « durcissement sur les licences d’importation sur certains produits et certains équipements en Algérie ».« On en a parlé au ministre », a précisé Pierre Gattaz. Le troisième point est le transfert des dividendes. « Nous avons compris que c’était possible juridiquement », a-t-il avancé.

Le patron du Medef a enfin cité la règle du 49/51% comme étant le quatrième point. « C’est un sujet politique », a-t-il estimé avant d’ajouter : « Il faut lever les obstacles ou les verrous progressivement parce que l’économie s’en sortira peut être mieux (…). Mais j’ai été rassuré ce matin sur le fait que ça peut se gérer correctement ».

Prenant la parole, Ali Haddad a précisé avoir apporté des réponses à son invité sur les quatre points. « Il a eu des réponses positives sur les trois questions. En ce qui concerne la quatrième, je vais vous expliquer. Pour le climat des affaires, tous les pays du monde opèrent avec nous. Toutes les entreprises au monde existent en Algérie », a-t-il affirmé.

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« S’agissant du transfert des dividendes, il ne pose aucun problème une fois que l’impôt est payé. Pour le paiement des créances, depuis le mois de novembre 2017, l’État algérien paie ses créances. D’ailleurs, l’État a toujours payé ses créances », a-t-il lancé.

Quid de la règle du 49/51% ? « Au FCE, nous défendons cette règle. Nous soutenons le président de la République sur cette loi. La règle en question protège l’entreprise algérienne. Je lui ai aussi expliqué que ce n’est pas parce que cette règle est là qu’on ne peut pas faire des affaires », a conclu le président du FCE.

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