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Dinar algérien : l’euro fait un nouveau pas vers son record historique

Dinar algérien : l’euro fait un nouveau pas vers son record historique

Par Guillermo / Adobe Stock
Des billets d'euro.

L’euro poursuit sa hausse face au dinar algérien sur le marché noir des devises en Algérie où le coup d’envoi de la saison estivale 2025 a été donné officiellement samedi 21 juin.

Ce lundi 23 juin, au Square Port Saïd d’Alger, principale place du marché parallèle des monnaies étrangères dans le pays, l’euro est proposé à 260,5 dinars l’unité, contre 260 DZD samedi et 259,5 dinars jeudi dernier.

Pour le dollar, il n’a pas évolué. Il s’affiche toujours à 227 dinars l’unité, soit le même montant que samedi passé. Au marché officiel, les cours restent stables, avec un euro à 149,74 dinars et un dollar à 130,31 dinars ce lundi 23 juin.

La monnaie unique européenne, qui est la plus demandée sur le marché noir des devises en Algérie, n’est qu’à 1,5 dinar de son record historique enregistré le 9 décembre dernier, au lendemain de l’annonce de la décision à la hausse du montant de l’allocation touristique de l’équivalent en devises de 15.000 dinars (100 euros au taux officiel actuel) à 750 euros.

Cette mesure n’est pas encore appliquée. Jeudi, le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzerd, a indiqué que la balle est dans le camp de la Banque d’Algérie pour la mise en œuvre de la nouvelle allocation touristique.

Marché noir des devises en Algérie : l’incertitude règne

L’ouverture de la saison estivale 2025, survenue après la fin des épreuves du Baccalauréat en Algérie (15 au 19 juin) a dynamisé le marché noir des devises avec une courbe haussière de l’euro, après plusieurs jours de stabilité au-dessous de la barre des 260 dinars.

Mais d’autres facteurs agissent sur les cours de l’euro et du dollar sur le marché parallèle, comme le recul de l’offre et la hausse de la demande dans un contexte où le gouvernement multiplie les mesures pour lutter contre le blanchiment d’argent, avec notamment l’interdiction des paiements en espèces dans les transactions commerciales.

Dans ce contexte, les cambistes se gardent de faire des prévisions sur l’évolution du marché noir des devises qui reste marqué par une incertitude totale.

« Habituellement, les cours sont stables en été. Il n’y a pas une forte demande sur les devises pendant cette période de l’année », explique un spécialiste du marché noir des devises. Pour lui, chaque année, la demande augmente généralement entre « septembre et février, et ce sont les importateurs qui sont à l’origine. Ces derniers ont recours au marché noir pour régler leurs achats à l’étranger, notamment en Chine ».

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