23h00. Fin de ce direct.
22h10. A Djelfa, la marche de soutien à Gaid Salah fait un flop, Naima Salhi chassée (Lire)
20h45. Des chauffeurs de bus de Bejaia interpellés, leurs permis de conduire confisqués pour avoir transportés des syndicalistes qui ont participé à la marche du 1er mai à Alger
Les chauffeurs des bus de #Béjaïa transportant des syndicalistes du #SNAPAP interpellés lors de la marche de ce matin relâchés après avoir été entendus sur PV. Leurs permis retiré, ils devront se présenter encore demain au commissariat à #Alger #Algerie #1erMai (@SaidSathamdz)
— Madjid SERRAH (@Madjid_SERRAH) May 1, 2019
19h01. Malgré la répression, les travailleurs marquent le coup : « pas d’élections avec les gangs » (Lire)
18h42. Mohamed Djemai, nouveau SG du FLN : « Nous demandons pardon au peuple algérien » (Lire)
17h58. Tayeb Hmarnia, sénateur du tiers présidentiel, et ex-responsable de l’organique de l’UGTA, chahuté par les syndicalistes devant le siège de la Centrale syndicale.
16h09. L’association Raj dénonce la répression de la marche de la Confédération des syndicats algériens (CSA) :
« Des milliers de travailleurs et de travailleuses ainsi que des citoyens-e-s ont répondu à l’appel de la confédération des syndicats Algériens CSA pour une marche nationale à Alger, à l’occasion de la journée internationale des droits des travailleurs, qui a comme itinéraire la place du premier mai vers la grande poste, pour revendiquer le départ du système.
Malheureusement, le pouvoir Algérien ne déroge pas à ses coutumes de répression et d’intimidations, les forces de police ont utilisé comme d’habitude le gaz lacrymogène pour disperser les manifestants-es et ont même interpelé des syndicalistes.
Le RAJ salue la détermination et l’engagement des syndicalistes et des citoyennes et des citoyens venus les soutenir.
Le RAJ condamne avec force cette énième répression et les interpellations des syndicalistes, appellant à leurs libération immédiate, exprimant aussi notre solidarité aux luttes des travailleuses et des travailleurs Algériens.
Le RAJ appelle à maintenir la mobilisation et les manifestations pacifiques au niveau national, à la solidarité et à rejoindre en masse les marches prévues ce vendredi 03 Mai à Alger et dans toutes les wilayas, pour revendiquer le départ de ce système et dénoncer ses manœuvres qui visent à affaiblir et à casser ce mouvement populaire historique. »
14h31. Said Sadi dénonce « un coup d’Etat blanc » et s’interroge : « Faudrait-il en arriver à regretter Bouteflika ? » (Lire)
13h32. Alger : le rassemblement des travailleurs à la place du 1er mai s’est dispersé dans le calme. La police a empêché les manifestants de marcher, en utilisant des sprays de gaz lacrymogène. Devant la Grande Poste, la manifestation se poursuit.
>> Voir sur TSA : VIDÉO. Gaïd Salah appelle au dialogue pour résoudre la crise
11h36. Gaid Salah : « L’Armée Nationale Populaire, avec les vaillants enfants du peuple algérien, œuvre en permanence à faire éviter à notre pays de tomber dans le piège de la violence et les tragédies qui pourraient en résulter ».
11h32. Gaid Salah appelle au dialogue avec les institutions de l’Etat : « Je demeure entièrement convaincu qu’adopter le dialogue constructif avec les institutions de l’Etat est l’unique moyen pour sortir de la crise ».
>> Lire sur TSA : Gaid Salah appelle au dialogue pour sortir de la crise
11h18. Fête du Travail : les travailleurs manifestent aussi à Bejaia pour réclamer le changement.
10h47. Alger, place du 1er mai, des travailleurs et syndicalistes sont rassemblés pour réclamer le départ du système, les poursuites contre les corrompus, le départ de Sidi Said et une véritable transition. Les policiers antiémeute, fortement déployés, forment un cordon, pour empêcher les manifestants de marcher sur rue Hassiba en direction du boulevard Amirouche.
Face-à-face policiers manifestants place du 1e mai #Alger pic.twitter.com/LDRiCNeHqa
— Khaled Drareni (@khaleddrareni) May 1, 2019
10h15. Le FFS critique Gaid Salah : « Le vice -ministre de la Défense ne semble pas comprendre ou il ne veut pas admettre que le peuple algérien n’accorde aucun crédit et aucune confiance à ses discours hebdomadaires », écrit le premier secrétaire du parti dans un communiqué.
>> Lire sur TSA : « Le mouvement populaire prendra une autre forme pendant Ramadan »
09h50. Des centaines de travailleurs syndicalistes sont rassemblés devant le siège national de l’UGTA pour réclamer le départ de Abdelmadjid Sidi Saïd et du système.
La contestation populaire se poursuit et ne faiblit pas. Après les étudiants qui ont manifesté en masse hier dans plusieurs villes du pays, les travailleurs devraient battre le pavé ce mercredi 1er mai, à l’occasion de la fête internationale du travail.
L’exigence d’une transition démocratique réelle devrait être au cœur des slogans des travailleurs. Un mois après la démission de Bouteflika, aucune des revendications populaires n’a été satisfaite.
>> Lire sur TSA : Bouteflika, une fin de règne chaotique
Hier, le général Ahmed Gaid Salah a réitéré l’attachement de l’armée à rester sur la voie constitutionnelle, tout en plaidant pour la tenue des élections présidentielles « le plus tôt possible ».
Le chef d’état-major de l’ANP s’est engagé à nettoyer l’Algérie des corrompus, évoquant des dossiers lourds de corruption avec des montants astronomiques. Il a laissé entendre que la crise a été créée par ses adversaires pour plonger le pays dans l’instabilité.
En face, l’opposition et le mouvement populaire continuent de réclamer le départ des 2B et les symboles du système mis en place par Bouteflika. A deux mois de la présidentielle du 4 juillet, aucun candidat sérieux ne s’est encore déclaré et à moins d’un miracle, il est aujourd’hui plus qu’évident que le scrutin n’aura pas lieu dans les 90 jours après le départ de Bouteflika, comme le prévoit la Constitution.
L’entêtement du pouvoir à rester sur la voie constitutionnelle et son refus de répondre favorablement aux revendications du peuple ne font qu’à aggraver la crise politique actuelle.
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