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Djezzy accuse « certaines parties » de chercher à bloquer son développement

Djezzy accuse « certaines parties » de chercher à bloquer son développement

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L’opérateur de téléphonie mobile Djezzy se dit victime de tentatives de blocage de parties qu’il n’a pas désignées depuis la reprise par le Fonds national d’investissement (FNI) de 51 % de l’entreprise en janvier 2015. Les 49 % restant sont détenus par Veon (ex-Vimpelcom).

« Djezzy mène un processus de transformation pour s’adapter à la nouvelle ère de notre industrie et devenir l’opérateur numérique de référence en Algérie. Ce programme entamé  depuis la signature des accords de janvier 2015 dérange certaines parties qui ne veulent pas que Djezzy revienne en force sur le marché après 5 années de blocages dont les conséquences sont toujours visibles sur les revenus de la compagnie et les comportements de certains collègues », a estimé Salim Tamani, responsable des relations publiques et des médias au sein de Djezzy dans une déclaration à TSA.

« Les changements en cours pour faire de Djezzy le leader digital et les derniers résultats confortent cette tendance mais semblent ne pas être du goût des parties qui veulent bloquer le développement de l’entreprise. Ces parties savent que Djezzy possède les ressources nécessaires pour reprendre des parts de marchés et poursuivre sa contribution à la croissance de l’économie nationale(…) Nous pensons que pas mal de ces attaques proviennent de ceux qui auraient aimé être à la place du FNI et s’emparer d’un fleuron du secteur pour envisager de nouveaux partenariats étrangers », a-t-il ajouté. Il a qualifié de stratégique l’accord FNI-Veon qui démontre « que la règle 51/49 n’est nullement un frein pour les investissements étrangers ».

Refus du chantage

« Djezzy est transparent. Sans rien à cacher, nous avons communiqué sur toutes les étapes de la transformation y compris les offres de départs volontaires, qui ne sont qu’une partie de ce vaste chantier. Djezzy considère les médias comme des partenaires très importants et stratégiques dans sa communication. Mais Djezzy refuse toute tentative de chantage dont le seul but est de nous pousser à signer des contrats publicitaires. Nous l’avons jamais fait et nous ne le ferons jamais tout en respectant le professionnalisme des médias », a appuyé Salim Tamani.

Selon lui, Djezzy projette de passer« d’une entreprise de télécom traditionnelle » à une société technologique « afin de mieux s’adapter à la nouvelle ère de notre industrie ». 

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