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Importations et privatisations : Benyounes s’en prend au gouvernement (vidéo)

Importations et privatisations : Benyounes s’en prend au gouvernement (vidéo)

Amara Benyounes a une nouvelle fois critiqué, ce samedi 27 janvier, les dernières décisions prises par le gouvernement à propos des restrictions sur les importations et la privatisation des entreprises publiques.

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Le patron du MPA, en visite à Jijel, a insisté sur la nécessité d’étudier la question des privatisations d’un point de vue économique et non avec « populisme ou démagogie ».

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« Tout problème économique doit être réglé avec des solutions économiques et non politiques, sociales ou administratives car ces solutions ne seront pas efficaces et leurs effets seront très négatifs », a insisté M. Benyounes, qui a également écarté tout lien entre la privatisation de ces entreprises et la souveraineté nationale.

« Ils parlent de souveraineté, est-ce que la souveraineté réside dans un hôtel ou une usine de textile gérés par l’État ? En Amérique, au Japon, en Allemagne et ailleurs, il n’y a aucune entreprise publique mais est-ce que ces États ont perdu leur souveraineté ? », s’est interrogé M. Benyounes.

Quant à Air Algérie, elle est, d’après M. Benyounes en déficit, et ce déficit « sera couvert par le Trésor public, avec l’argent du peuple ».

Revenant sur les dernières restrictions sur les importations décidées par le gouvernement, M. Benyounes a appelé à « ne pas complexer les Algériens parce qu’ils consomment certains produits ». « L’ancien ministre du Commerce disait que nous importions du chewing-gum, l’Algérien n’a-t-il pas le droit de mâcher du chewing-gum ? Lorsqu’il dit que nous importons des kiwis, pourquoi ? L’Algérien n’a pas le droit d’en manger ? Pourquoi complexent-ils la société avec ces questions ? », a tancé le chef du MPA.

L’interdiction de l’importation de près de 1000 produits serait, selon Amara Benyounes inefficace, car elle aurait peu d’effet sur la balance commerciale. « Combien coûtent ces produits à la balance extérieure de l’État ? Pas grand-chose ! », a-t-il insisté.

Et d’ajouter : « Ce que nous consommons coûte 8 milliards de dollars d’importations, dont plus de 80% sont des produits de base dont on ne peut se passer. Alors même si on voulait faire des économies, on ne le pourrait pas. La preuve, les statistiques sont sorties la semaine passée et malgré tout ce qu’a fait le gouvernement depuis une année, nos importations n’ont diminué que d’un milliard de dollars ».

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