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La FIJ se dit « préoccupée » de la vague d’arrestations de journalistes en Algérie

La FIJ se dit « préoccupée » de la vague d’arrestations de journalistes en Algérie

La Fédération internationale de journalistes (FIJ), représentant 600000 journalistes dans 146 pays du monde, a fait part, ce mercredi 7 novembre, de ses « préoccupations » après la vague d’arrestations qui a ciblé des journalistes algériens dont certains comparaissent jeudi devant le tribunal de Bir Mourad Raïs.

« Cette vague d’arrestation est particulièrement préoccupante dans un contexte pré-électoral », a indiqué Philippe Leruth, président de la FIJ repris sur le site de l’organisation. « Nul ne peut être incarcéré, ni intimidé parce qu’il ou elle fait son travail de journaliste. Nous engageons le gouvernement algérien à assurer la sécurité de nos confrères et consœurs sur le terrain et à renforcer les garanties en matière de liberté de la presse dans le pays ».

La FIJ « exige la libération immédiate » de ses confrères et « davantage de sécurité dans un pays où l’approche de l’élection présidentielle en 2019 laisse planer de sérieux doutes sur la liberté d’informer », note le texte.

Par ailleurs, tout en rappelant que la loi sur l’information de 2012 proscrit toute arrestation de journaliste, la FIJ regrette que le pays demeure l’un des seuls de la région à ne pas être doté d’un syndicat de journalistes. « Toute tentative de créer une instance indépendante s’étant soldée par un échec devant la pression des autorités », selon le communiqué.

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