L’Algérie a décidé d’arrêter d’importer des bateaux et d’équipements navals qui peuvent être fabriqués localement, a annoncé ce samedi 7 janvier à Tipaza le ministre des Transports Kamel Beldjoud.
Cette annonce a été faite lors de la réception, par la Société de gestion et d’exploitation des terminaux marins à hydrocarbures (STH, filiale de Sonatrach), du premier remorqueur marin en acier de 14 mètres de long, fabriqué avec un taux d’intégration de 65% en Algérie. Ce bateau a été fabriqué par l’Ecorep (Entreprise publique de construction et de réparation navale).
« Ce genre d’équipements était importé ces dernières années via des appels d’offres internationaux. Dorénavant, des instructions seront données pour ne plus recourir aux appels d’offres internationaux et de travailler avec la société Ecorep », a annoncé M. Beldjoud.
« Des bateaux avec un taux d’intégration élevé »
Joignant l’acte à la parole, le ministre des Transports a annoncé que son département va renoncer à lancer un appel d’offres international, qui était en cours de préparation, pour acquérir trois ou quatre remorqueurs marins en acier en 2023, et de confier le projet à Ecorep. « Nous allons assurer un plan de charge à Ecorep », a promis Kamel Beldjoud.
De son côté, le ministre de l’Industrie Ahmed Zeghdar, présent lors de cette cérémonie, a indiqué que « deux autres remorqueurs similaires seront livrés par Ecorep à la STH en 2023. Le premier sera livré à la fin du premier trimestre 2023 et le deuxième à la fin du deuxième trimestre de l’année en cours ».
Ahmed Zeghdar a ajouté que le taux d’intégration des deux remorqueurs qui seront livrés par Ecorep à STH en 2023 « sera plus élevé ». « Les plaques d’acier de qualité marine nécessaires à la fabrication des remorqueurs seront fabriquées au complexe sidérurgique d’El Hadjar à Annaba », a-t-il précisé.