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L’Algérie veut un partenariat d’« égal à égal » avec l’UE

L’Algérie veut un partenariat d’« égal à égal » avec l’UE

L’Algérie a adressé quelques messages à l’Union européenne contre plusieurs dossiers qui ont été évoqués lors d’une rencontre entre Amar Belani et Thmas Eckert, l’ambassadeur de l’UE à Alger.

Les relations entre l’Algérie et l’Europe ainsi que plusieurs dossiers internationaux étaient au centre des discussions qu’a eues le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères avec l’ambassadeur de l’Union européenne à Alger.

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Amar Belani a reçu Thomas Eckert mercredi 15 février au siège du ministère des Affaires étrangères à Alger.

Amar Belani a assuré à son interlocuteur que « l’Algérie nouvelle », sous la direction du président de la République Abdelmadjid Tebboune, « insiste » et « veille » à établir avec l’Union européenne un partenariat « d’égal à égal » et « mutuellement bénéfique », indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères diffusé ce jeudi 16 février.

Cette rencontre a eu lieu dans un contexte de crise entre l’Algérie et l’Espagne et de tensions entre l’Algérie et la France, alors que l’avenir des relations économiques notamment la zone de libre-échange entre l’Algérie et l’Union s’écrit désormais en pointillés.

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Les deux parties ont évoqué en outre la situation sur la scène internationale. Concernant la « crise russo-ukrainienne », Amar Belani a réitéré la position de l’Algérie qui appelle à « résoudre le conflit par le dialogue et les moyens pacifiques, d’une manière qui tienne compte et garantit les intérêts de toutes les parties ».

Avec ses répercussions globales, cette crise, a indiqué Amar Belani, a « confirmé la pertinence de la doctrine de la diplomatie algérienne », en ce qui concerne la nécessité de renforcer l’action multilatérale et « l’émergence d’un monde multipolaire ».

Un monde, a-t-il ajouté, « qui reflète plus équitablement les nouveaux équilibres internationaux et permet une coopération plus large face aux défis globaux auxquels l’humanité est confrontée dans les domaines de la sécurité, de la santé, de la nutrition et de l’environnement ».

L’Algérie réitère ses positions « fermes » sur la Palestine et le Sahara occidental

Amar Belani a, sur un autre registre, souligné au représentant de l’Union européenne la « centralité » de la cause palestinienne et son importance pour la stabilité de la région, qui reste « tributaire de la recherche d’un règlement juste et global du conflit, et basé sur l’équation terre contre paix, conformément à l’Initiative de paix arabe de 2002 ».

Au sommet arabe d’Alger, en novembre dernier, les dirigeants des États arabes ont décidé de réactiver cette Initiative et de la mettre à la disposition de la communauté internationale.

Autre thème abordé : celui du Sahara occidental. A ce sujet, M. Belani a réitéré la position « ferme » de l’Algérie qui considère la question sahraouie comme « une question de décolonisation, qui ne peut être résolue que par l’application du droit international et des principes des Nations unies et de l’Union africaine ».

Dans ce sens, le diplomate algérien a jugé « inutiles » « les mesures unilatérales et les manœuvres flagrantes » du Maroc, menées avec « la complicité de certaines parties internationales bien connues, dans le but de saper la voie de la décolonisation du Sahara occidental ».

Ces mesures et ces manœuvres, a-t-il estimé, « ne changeront pas le fait qu’il y a un peuple sahraoui qui tient à poursuivre jusqu’au bout sa lutte légitime pour obtenir son droit inaliénable et imprescriptible à l’autodétermination ».

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