search-form-close
Mis en cause sur son passé révolutionnaire, Djamel Ould Abbes contre-attaque

Mis en cause sur son passé révolutionnaire, Djamel Ould Abbes contre-attaque

New Press
Djamel Ould Abbes, SG du FLN

Djamel Ould Abbes défend une nouvelle fois son passé révolutionnaire. « Faut-il que je sois guillotiné pour qu’on me croie ? », s’interroge-t-il dans une déclaration à TSA. Le Secrétaire général se dit étonné de voir certains « esprits malveillants » relancer la polémique autour de son passé révolutionnaire. « Je croyais que cet épisode était définitivement clos. Pensez-vous qu’on puisse s’improviser moudjahid et condamné à mort ? » s’interroge-t-il.

« Des documents authentiques »

La réaction d’Ould Abbes intervient quelques jours après la sortie du Moudjahid et chef de file du mouvement de redressement au FLN, Salah Goudjil, affirmant qu’Ould Abbes « n’a jamais été condamné à mort ».

Ould Abbes affirme que son passé révolutionnaire est connu et reconnu par les historiens et par les témoins de la guerre d’Algérie. « Le dernier livre de Belahcen Bali, ancien moudjahid et auteur de plusieurs contributions sur la révolution algérienne, document à l’appui, livre son témoignage sur ma condamnation à mort par la justice française », affirme-t-il.

En effet, le document en question, à peine lisible, portant le N° 2982 et signé par le tribunal permanent des forces armées de la zone ouest en 1959, condamne Ould Abbas Djamel par contumace à la « peine de mort pour tentative d’assassinat et association de malfaiteurs ».

Un autre document, non authentifié et remis à TSA par des proches du secrétaire général du FLN, fait ressortir qu’Ould Abbes a été condamné pour tentative d’assassinat contre « le dénommé Bensalah Tabet et Lachkar Salomon par jet de grenade à la sortie du cinéma Colisée le 18 janvier 1957 ». Interrogé par TSA, Ould Abbes confirme qu’il s’agit de « documents authentiques ».

« Je dérange »

Pour Djamel Ould Abbes, ces accusations ont une seule explication : « Je dérange ». Selon lui, à l’approche des élections locales, « certains au FLN ont commencé à monnayer, à marchander et à promettre des sièges dans les futures assemblées locales ».

« J’ai procédé à la liquidation de personnes douteuses. Ce processus est loin d’être facile. Mais je ne céderai ni aux chantages ni aux pressions », précise-t-il. Avant d’avertir qu’il restera à son poste jusqu’à la fin de son mandat. « J’ai le soutien des députés et des mouhafadh. Si certains ont des velléités, rien ne les empêche d’agir lors du prochain comité central qui se tiendra en octobre », conclut-il.

  • Les derniers articles

close