Djamel Ould Abbes poursuit sa campagne en faveur du cinquième mandat. Il était ce samedi 5 mai à Oran où il a tenu une rencontre régionale avec les cadres et élus de son parti. Le secrétaire général du FLN a sorti un nouvel élément de langage : il implore Dieu pour qu’il lui donne la force « de convaincre » le président de la République de poursuivre sa mission en briguant un nouveau mandat.
« Nous avons reçu des lettres signées par des centaines de milliers de militants (…) appelant le président de la République à poursuivre sa mission. Ils sont 700.000 militants à le demander. Le dernier mot revient au président. Mais on demande à Dieu de nous donner la force de convaincre le président de poursuivre sa mission », a-t-il déclaré. Comprendre : la demande émane du peuple mais le président n’a pas encore pris de décision.
« On commence dès aujourd’hui à sensibiliser les citoyens sur ce qui a été réalisé (par le président Bouteflika, NDLR) et sur le nouveau projet parce qu’il y a une continuité », a estimé le secrétaire général du FLN qui rappelle la position de son parti concernant la présidentielle de 2019. Le scénario « de 2004 ne va pas se reproduire », a-t-il prévenu, en allusion aux turbulences qui ont traversé le FLN avec la candidature de Benflis.
Dans son intervention, Djamel Ould Abbes s’est encore une fois attardé sur les réalisations d’Abdelaziz Bouteflka notamment en matière de sécurité après la décennie noire du terrorisme. Le secrétaire général du FLN a appelé les membres des organisations estudiantines qui composent la coordination Djil Bouteflika à témoigner sur ces réalisations.
« Ce sont des témoins de l’Histoire. Ils savent dans quel état le pays se trouvait en 1999 (…).Il n’y avait pas de sécurité, il y avait de la peur et de la terreur à cette époque. Racontez comment était le pays à ceux qui disent qu’il n’y a rien », insiste-t-il. Pour lui, ceux qui nient les réalisations du président sont « atteints d’Alzheimer politique ».
Djamel Ould Abbes compare ensuite ses adversaires qui tentent de collecter les signatures afin de tenir la réunion du comité central aux ours qui hibernent pendant un moment avant de se réveiller pour « manger du saumon ». « Le comité central ne se réunira pas sans la décision du secrétaire général et la direction du parti (…). Vous ne mangerez pas de saumon », a-t-il lâché.
Le secrétaire général du FLN a également annoncé un nouveau report de la réunion du comité central qui devrait se tenir, désormais, « après le ramadan ».
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