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Pr Salim Nafti : « Il faut bien choisir le vaccin anti-Covid »

Pr Salim Nafti : « Il faut bien choisir le vaccin anti-Covid »

La décrue de l’épidémie de Covid-19 se poursuit en Algérie, avec 323 nouveaux cas positifs recensés ces dernières 24 heures, contre 357 nouvelles infections en 24 h hier mardi et 382 cas lundi, 392 cas dimanche et 416 cas samedi.

« La tendance à la baisse des contaminations au Covid-19 se fait sentir et nous sommes très satisfaits que cette tendance se maintienne à ce niveau. Ça prouve que les mesures de confinement ont donné des résultats. Et qu’il va falloir renforcer », se réjouit le Pr Salim Nafti, pneumo-phtisiologue dans une déclaration à TSA, ce mercredi 30 décembre, pour qui il n’est pas question de « crier à la victoire  ».

Le Pr Nafti  espère une arrivée rapide du vaccin contre le Covid-19 que l’Algérie n’a pas encore acquis, tout en soulignant qu’il « faut bien choisir ce vaccin » et que ce choix doit être confié aux « seuls spécialistes », qui doivent se prononcer sur son efficacité, c’est-à-dire qu’il donne de l’immunité aux personnes vaccinées.

Le choix du vaccin anti-Covid doit être confié aux « seuls spécialistes »

« Cette immunité doit être prolongée le plus possible dans le temps », dit-il. L’autre aspect sur lequel les spécialistes doivent veiller pour choisir le vaccin anti-Covid : s’assurer qu’il n’y ait pas d’effets secondaires, « surtout pas les phénomènes létaux, c’est-à-dire les décès causés par ces vaccins ».

Le Pr Nafti met en garde contre le trop-plein de confiance par rapport au vaccin. Dans la mesure où, avance-t-il, le ou les futurs vaccins font partie des mesures de prévention pour lutter contre la propagation de la pandémie de Covid-19.

« Donc il faudra que les mesures barrières continuent à être encore respectées et renforcées s’il faut pour que la conjonction de toutes ces mesures puisse entraîner une régression partielle » des contaminations au Covid-19 en Algérie, poursuit le Pr Nafti.

D’autant plus que le virus, tient-il à rappeler, est encore là. « Il se propage toujours entre les gens, il est toujours contagieux, et il parait que les dernières souches  (apparues d’abord en Grande Bretagne, puis en Italie et en Australie entre autres pays) sont encore plus contagieuses. Ce qui fait qu’il faut être plus vigilant », insiste-t-il.

« J’espère que ce message va être compris par toute la population, et qu’elle continuera à respecter les mesures barrières. Cette tendance baissière n’est pas le fait du hasard mais le résultat de l’application et de la discipline de la population et qui, j’espère, continuera à le faire », observe le Pr Salim Nafti.

Le scénario d’une troisième vague de l’épidémie en Algérie n’est pas une vue d’esprit, puisque le Pr Nafti rappelle qu’à chaque relâchement sur les mesures barrières, le virus en « profite » pour se propager au gré des  regroupements de personnes surtout en cette veille de fin d’année.

« La troisième vague est prévisible, j’espère qu’elle n’aura pas lieu. L’OMS dit qu’elle sera encore plus grave que les vagues précédentes. Pourvu que nous en soyons épargnés, car elle risque d’emporter des milliers de personnes », met-il en garde.

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