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Prix des viandes rouges : Rezig accuse les intervenants d’avoir manqué à leurs engagements

Prix des viandes rouges : Rezig accuse les intervenants d’avoir manqué à leurs engagements

Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, a accusé les intervenants dans la filière des viandes rouges d’avoir manqué à leurs engagements pris lors des précédentes réunions que les deux parties ont tenues en vue de fixer un « seuil acceptable » des prix.

« Lorsqu’on voit des prix de 1500 et 1600 dinars, je pense qu’ils n’ont pas respecté leurs engagements », a affirmé Rezig, ce dimanche, sur les ondes de la Radio chaîne I.

Dans la foulée, le ministre du Commerce a reconnu que ses services « ne maîtrisent pas » les chaines de distribution concernant aussi bien les viandes que les produits agricoles. Il promet d’ouvrir ce dossier après le mois de Ramadan en vue de mettre de l’ordre dans les marchés.

Concernant les produits agricoles, Rezig se dit satisfait des prix pratiqués qu’il juge raisonnables. « Les prix des produits de consommation sont très raisonnables, si on les compare avec les années précédentes. Je pense qu’en termes de prix, le Ramadan de cette année est plus clément que les Ramadans précédents durant lesquels les prix flambent une semaine avant le début de Ramadan », a affirmé Rezig. Il reconnait néanmoins que lors des deux premiers jours du mois sacré, une relative tension a été observée sur certains produits, à cause de ce qu’il désigne comme des comportements de consommation irraisonnables.

Cette tension a concerné particulièrement trois produits : la courgette, la tomate et à un degré moindre la carotte. Le ministre a rassuré que la situation s’est, depuis, stabilisée.

Selon le ministre du Commerce, des quantités considérables de produits agricoles ont été mises sur le marché, qu’il a évaluées à 18 millions de tonnes en produits « de qualité supérieure » et à des prix raisonnables.

Le ministre du Commerce souligne néanmoins que les prix de certains produits importés ont connu une certaine augmentation en raison notamment de la chute de la valeur du dinar.

Sur le volet de la spéculation, Kamel Rezig a réitéré la fermeté de ses services à combattre ce fléau et annoncé que les premières sanctions sont d’ores et déjà tombées. « Pas plus tard qu’hier, les services de la DCP de Blida ont appliqué les sanctions à l’encontre des commerçants que j’avais avertis, en l’occurrence une fermeture de leurs locaux pour une période de 15 jours », a annoncé Rezig.

Le ministre considère que les consommateurs encouragent, à travers leurs comportements de consommation frappés du sceau de la frénésie, la spéculation et permettent aux commerçants véreux d’engranger les profits au détriment de leur pouvoir d’achat.

Il cite l’exemple de la courgette dont le prix a connu une hausse vertigineuse : « Le prix de la courgette était de 30 DA/Kg ; lorsque la demande s’est accentuée sur ce produit les prix ont grimpé jusqu’à 160 DA, la règle de l’offre et de la demande oblige. Malgré cela, les prix sont inférieurs à ceux de l’an passé», a expliqué Rezig. Il renouvelle son avertissement aux spéculateurs de sanctions exemplaires.

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