Dans le but de faciliter le débarquement des membres de la diaspora durant la prochaine saison estivale, l’entrée de certains types de véhicules a été interdite au niveau des ports d’Alger et d’Oran du 15 juin au 15 septembre 2025.
Les autorités algériennes ont décidé de bannir dans ces deux grands ports, durant la prochaine saison estivale 2025, les véhicules neufs ainsi que ceux d’occasion de moins de trois ans importés par les Algériens résidants.
L’interdiction a également touché les véhicules de plus de 7 places, même ceux appartenant à des Algériens de l’étranger, notamment aux familles algériennes nombreuses, souhaitant passer leurs vacances d’été en Algérie..
L’interdiction de ce dernier type de voitures a suscité des inquiétudes. Elle risquait de donner des résultats contraires à ceux escomptés par les autorités, compliquant ainsi davantage l’entrée des Algériens de l’étranger propriétaires de véhicules de plus de 7 places.
Ports d’Alger et d’Oran : les véhicules de 7 places de nouveau autorisés à débarquer
Heureusement pour cette catégorie de voyageurs que les autorités ont revu leur décision concernant l’interdiction de ce type de véhicules. C’est ce qu’a dévoilé le député des algériens de l’étranger, Abdelouahab Yagoubi, dans un post qu’il a publié sur sa page Facebook ce 7 mai 2025.
Le parlementaire assure qu’il « a été décidé d’autoriser officiellement l’embarquement des véhicules de plus de 7 places (non destinés à l’exportation) à bord des ferries de transport des passagers durant l’été 2025 au profit des familles algériennes nombreuses résidant à l’étranger ».
Le député ajoute qu’une « correspondance très urgente » visant à l’application de cette dérogation a été envoyée par les autorités compétentes aux différentes compagnies maritimes assurant des traversées vers l’Algérie, notamment Algérie Ferries, Corsica Linea et Balearia.
Yagoubi explique que le « précédent arrêté », qui interdisait l’entrée des véhicules de plus de 7 places, « visait à réduire la pression causée par les véhicules à usage commercial ». Il souligne toutefois que cette décision a suscité des « préoccupations » chez de nombreux membres de la diaspora, ce qui a fini par pousser les autorités à prendre une nouvelle mesure qui autorise l’entrée de ce type de véhicules.
Pour finir, Yagoubi qualifie cette démarche de « réaction positive », remerciant notamment « les responsables qui ont fait preuve de réactivité et de compréhension sincère envers les attentes de notre communauté ».