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Carnet de campagne, jour 6 : « Ne votez pas pour le responsable qui éteint son téléphone portable ! »

Carnet de campagne, jour 6 : « Ne votez pas pour le responsable qui éteint son téléphone portable ! »

Djamel Ould Abbes, secrétaire général du FLN, à Béjaia : « Soyez offensifs, mais pas agressifs. Il ne faut pas répondre aux provocations. Les élections passent mais les actes restent. Celui qui envoie la boue est celui qui se salit les mains en premier. Le FLN est le dépositaire de l’indépendance nationale. Les Algériens lui sont redevables d’une dette, celle de la libération du pays », a-t-il affirmé.

Abderrezak Makri, président de l’Alliance du Mouvement de la société pour la paix, à Relizane : « Les législatives interviennent dans une conjoncture difficile et représentent une occasion nationale et pas partisane pour éliminer tous les dangers qui guettent le pays. C’est une occasion pour remédier aux manques et corriger les imperfections comme c’est le cas dans les pays qui se respectent. Ce n’est pas un carnaval fi dechra ». Il a précisé que « le programme alternatif » préparé par le MSP a été élaboré par 134 experts et ex-ministres.

Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, à Skikda : « Nous insistons sur la sécurité, la stabilité et l’unité de l’Algérie. Nous ne voulons pas faire peur aux gens mais inciter tout le monde à la vigilance. La Libye était un pays uni et stable, regardez ce qui s’y passe aujourd’hui ». Il a prévenu contre les menaces d’intervention étrangère et contre l’instrumentalisation politique de la religion en évoquant « la secte El Ahmadia ». Il a estimé que l’Algérie doit éviter de reconduire l’erreur des années 1980 en recourant à l’endettement extérieur.

Abdelaziz Belaïd, président du Front El Moustakbal(FM), à Jijel : « La concertation politique ne doit pas reculer avec la participation des cadres, des experts et des spécialistes pour comprendre d’une manière approfondie ce dont souffre le pays ». Il faut, selon lui, accorder plus d’avantages et de facilités pour les investisseurs dans les secteurs touristique et agricole.

Mustapha Benmehdi, responsable de l’union Ennahda, El Adala et El Bina, à Djelfa : « Nous avons choisi nos candidats parmi les universitaires et les couches populaires. Ils viennent des profondeurs de l’Algérie. Nous devons sauvegarder l’unité de l’Algérie et embellir son image devant le monde entier. Les puissances étrangères souhaitent l’affaiblissement de l’Algérie pour justifier leurs interventions. Elles n’attendent que cela », a-t-il ajouté.

Mohamed Said, président du Parti de la liberté et de la justice (PLJ), à Ouled Djellal (Biskra) : « Il ne faut pas redonner les voix aux anciens élus qui ont montré leur échec sur le terrain. Il faut encourager les compétences nationales intègres. Les prochaines élections sont une occasion pour ce changement dans un cadre légal ». Selon lui, la conjoncture actuelle exige « une répartition des responsabilités entre les véritables compétences, un partage des charges ».

Amar Ghoul, président de Tadjamou Amal El Djazair (TAJ), à Mostaganem : « L’Algérie a besoin aujourd’hui d’un sursaut tel que celui du premier novembre 1954 pour renforcer sa stabilité et sa sécurité. C’est avec les jeunes que se bâtissent les nations et c’est par l’exploitation négative de ces jeunes que se désintègrent les nations », a-t-il prévenu. Il a préconisé une réforme profonde du système banquier.

Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien, à Chlef : « Les élections sont le seul moyen pour s’exprimer démocratiquement. Une participation massive au scrutin sera un message fort envers l’étranger et confortera davantage la légitimité et la crédibilité du gouvernement qui sera issu du Parlement ».

Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), à Sidi Bel Abbes : « La dégradation du niveau de vie des Algériens et la fragilité sociale du pays facilitent l’intervention étrangère dans nos affaires. Le peuple algérien a plus que jamais besoin d’un État fort vers lequel il se tournera pour exprimer ses préoccupations », a-t-elle dit qualifiant les législatives « d’enjeu décisif ».

Belkacem Sahli, président de l’Alliance nationale républicaine à Laghouat : « Il y a des partis qui ont importé des ‘têtes de listes’ dans des wilayas qui ne sont même pas habitées par ces candidats. Et, il y a ceux qui utilisent l’argent sale pour acheter les voix avec de la semoule et de l’huile ».

Abdelaziz Khemgani, tête de la liste du RND à Ouargla, a estimé que le nombre de candidates aux législatives au niveau de cette wilaya reflète la maturité politique atteinte par les femmes des régions du sud du pays, « convaincues du rôle qu’elles doivent accomplir, aux côtés de l’homme, sur la scène politique. Le RND compte parmi ses rangs des femmes ayant fait preuve d’une expérience politique appréciable leur ouvrant la voie à la candidature », a-t-il noté.

Mohamed Daoui, tête de liste du parti El Karama à Ouargla : « Ne votez pas pour le responsable qui éteint son téléphone portable ! ».

Khaled Bounedjma, président du Front national pour la justice sociale, à Mascara : « Le peuple doit se réveiller de son profond sommeil et ne pas vendre son destin avec l’argent des corrompus. Les nouvelles technologies permettent de découvrir la fraude électorale. Aujourd’hui, la volonté du peuple est plus forte que celle du trafic aux élections », a-t-il ajouté.

Le FFS a choisi de donner des thèmes à ses meetings électoraux. Dimanche 16 avril, le parti évoquera « Le savoir et les luttes syndicales » dans un meeting prévu à Sétif. « L’universalité de la pensée d’un écrivain et penseur majeur de l’Algérie contemporaine » sera le thème d’une rencontre prévu à Ath Yenni, à Tizi Ouzou, le 20 avril, à l’occasion du centenaire de Mouloud Mammeri. À Oran, le FFS abordera la thématique de l’université. La date du meeting n’a pas encore été précisée.

Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), animera, ce samedi 15 avril, deux meetings à Ghardaia et Laghouat. Noureddine Bahbouh, président de l’Union des forces démocratiques et sociales (UFDS) sera à Batna alors que Louisa Hanoune et Abderrazak Makri seront à Tlemcen.

Nourredine Bedoui, ministre de l’Intérieur, à Tablat (Médéa) : « Ma participation massive au scrutin du 4 mai est un véritable défi face à ceux qui avaient voulu pousser l’Algérie en 2011 vers un printemps sanguinaire. Frappez aux portes des électeurs maison par maison, rue par rue. Nous considérons les législatives de mai comme un tournant dans l’histoire du pays, ça sera irréversible », a-t-il ajouté.

La Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) a reçu au cours des premiers jours de la campagne électorale, selon l’agence APS, 35 saisines et a adressé 39 avis dont 17 à des partis pour affichage anarchique des listes électorales au niveau d’entrées d’institutions et devant des habitations.

Le premier ministre, Abdelmalek Sellal, a, selon El Khabar, envoyé une instruction à tous les membres du gouvernement leur demandant de donner ordre aux administrations et institutions sous leur autorité pour octroyer des congés spéciaux pour les candidats engagés pour les législatives. La mesure a été prise après la plainte des candidats. L’article 173 de la loi portant régime électoral prévoit la mise en congé des candidats aux législatives.

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