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Chakib Khelil : « Je m’attends à ce que les revenus de l’Opep soient plus élevés durant le deuxième semestre de 2017 »

Chakib Khelil : « Je m’attends à ce que les revenus de l’Opep soient plus élevés durant le deuxième semestre de 2017 »

Farouk Batiche /New Press
Oran : Le 19/04/2010 - Conférence de presse de M. Chakib Khelil, ex-ministre de l'Énergie et des Mines.

Les pays-membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont engrangé cette année plus de revenus par rapport à l’année précédente, et ce malgré l’instabilité que connaissent les cours du pétrole, rapporte ce jeudi l’agence Reuters.

L’Opep a en effet engrangé cette année des revenus de l’ordre de 1,64 milliard de dollars par jour, une hausse de 10% par rapport à ses revenus journaliers durant la seconde partie de l’année 2016. Cette augmentation dans les revenus du cartel est due à la décision de l’Opep de réduire le plafond de sa production de pétrole cette année, réduction ayant permis de faire remonter sensiblement les cours de pétrole. Comparé à la première moitié de l’année 2016, les revenus actuels de l’Organisation ont connu une impressionnante hausse de 43%.

« Je m’attends à ce que les revenus de l’Opep soient plus élevés durant le deuxième semestre de 2017 à cause d’un marché plus resserré au troisième et quatrième trimestre, malgré un surpris de pays non-Opep n’étant pas liés à l’accord de l’Opep et une production plus élevée que prévue en Libye et au Nigéria », a déclaré l’ex-ministre de l’Énergie Chakib Khelil, cité par Reuters. « Les gains globaux dans les revenus de l’Opep seraient de l’ordre de 9 à 10% pour l’ensemble de l’année 2017 comparé à 2016 », a estimé l’ex-ministre.

L’Opep et des pays non-membres de l’Opep comme la Russie ont signé, fin 2016, un accord dans lequel ils s’engageaient à réduire la production de pétrole à 1.8 millions de barils journaliers durant la première partie de 2017. La surabondance de l’offre sur le marché mondial des hydrocarbures les a cependant contraints en mai dernier à prolonger l’accord jusqu’au premier trimestre de 2018. « Il serait dans l’intérêt de l’Opep de prévoir de continuer la réduction de la production après la fin de mars 2018 afin de maintenir les gains de revenus de l’ordre de 9 à 10% obtenus en 2017 », a dans ce contexte affirmé Chakib Khelil.

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