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Gaz : l’ambassadeur d’Italie nuance les propos de son ministre

Gaz : l’ambassadeur d’Italie nuance les propos de son ministre

Les « relations énergétiques ont été, sont et seront stratégiques », a affirmé, ce mardi 12 avril, l’ambassadeur d’Italie en Algérie, Pasquale Ferrara, dans un entretien au journal Liberté.

L’ambassadeur ne dément toutefois pas les propos du ministre italien de Développement économique, concernant l’éventualité d’une renégociation des contrats gaziers à long terme avec l’Algérie. Il précise qu’il ne s’agit pas de « déclarations » mais plutôt d’une « communication que le ministre a faite au Parlement en réponse à un parlementaire qui évoquait le gazoduc transadriatique (TAP) et qui n’a rien à voir avec l’Algérie ».

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Diversification des fournisseurs

Dans cet entretien, l’ambassadeur italien explique que lorsque l’on « parle de la nécessité pour les pays qui ne sont pas producteurs de diversifier les sources et les routes, cela ne se fait pas nécessairement par soustraction. Cela se fait par addition ».

Parmi les principaux fournisseurs en gaz de l’Italie, l’Algérie partage actuellement 55% des approvisionnements du gaz italien avec la Libye tandis que le reste est fourni par la Russie. Bien qu’il existe davantage d’offres sur un marché qui sera plus dynamique en 2020, « cela ne signifie pas qu’on va remplacer un fournisseur par un autre », souligne Pasquale Ferrara. Selon lui, l’intérêt des deux parties consiste à avoir des contrats qui permettent une programmation à long terme sur des marchés où les investissements sont très importants.

L’approvisionnement en gaz algérien a triplé

Les quantités de gaz en provenance d’Algérie sont en nette hausse, affirme l’ambassadeur. « On est passé de plus ou moins 7 milliards de mètres cubes en 2015 à plus ou moins 18 milliards de mètres cubes en 2016 et on projette pour 2017 d’aller au-delà de 20 milliards. Il s’agit là de fournitures de gaz qui ont triplé », déclare-t-il.

« L’Algérie reste un pays stable et fiable. Penser qu’une entreprise italienne puisse quitter l’Algérie relève de la spéculation ». Il ajoute, qu’en aucun cas, le ministre italien n’a évoqué l’instabilité de l’Algérie et précise que ce dernier évoquait plutôt le cas de la Libye, un autre important fournisseur.

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