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Le maire d’Alger-Centre claque la porte du MPA et accuse Amara Benyounes

Le maire d’Alger-Centre claque la porte du MPA et accuse Amara Benyounes

Facebook / Abdelhakim Bettache
Abdelhakim Bettache, président de l’APC d’Alger-centre

Abdelhakim Bettache, coordinateur du bureau de la wilaya d’Alger, a démissionné, ce lundi 17 juillet, du Mouvement populaire algérien (MPA). Dans sa lettre de démission, le président de l’APC d’Alger-Centre évoque des « pratiques malsaines » et des « coups enfantins » dont les principaux objectifs étaient de « semer la zizanie et porter atteinte à la stabilité du parti au niveau de la fédération d’Alger ».

« Vous étiez informé de cette situation. Mais vous n’avez point agi pour mettre fin à une sale campagne menée par des opportunistes. En fin de compte, il s’est avéré que vous étiez le principal instigateur de cette campagne que ces mêmes opportunistes ont mené en dénigrant les militants et les cadres du bureau de wilaya d’Alger, tout en portant atteinte aux structures du parti », lâche Abdelhakim Bettache en direction d’Amara Benyounes.

Le maire d’Alger-Centre accuse Amara Benyounes d’avoir agi en dehors du cadre réglementaire des statuts du parti et de son règlement intérieur. « Vous avez admis, cautionné et validé des pratiques malsaines qui ont porté et qui porteront atteinte au parti », écrit M. Bettache qui ajoute : cette « campagne menée, orchestrée contre ma personne, les cadres et les militants sincères du parti, et préparée dans votre bureau, ne pourra jamais m’affecter ».

Le conflit entre le président de l’APC d’Alger-Centre et le Secrétaire général du MPA ne date pas d’aujourd’hui. En mars dernier, la confection de la liste de candidatures à Alger pour les élections législatives du 4 mai avait suscité une vive tension au sein du parti. Abdelhakim Bettache avait alors déposé sa démission qui a été refusée par le Secrétaire général du parti. Au cœur du problème, les interférences de certains cadres dont le frère d’Amara Benyounes dans les missions du coordinateur.

Le conflit s’est accentué au lendemain des élections législatives, surtout après le limogeage du ministre du Tourisme, assure un proche collaborateur d’Abdelhakim Bettache. « Absent du pays et en déplacement au Canada pour une mission officielle, on a tenté de le déstabiliser à travers des militants qui étaient complètement absents des structures », assure notre source qui affirme que plusieurs d’autres cadres ont déposé leurs démissions après le départ d’Abdelhakim Bettache.

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