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Contributions de lecteurs

  • Achour Boufetta

    La fin d'un système prédateur Le FLN, le RND, le TAJ, le MPA, des partis du pouvoir qui soutiennent la feuille de route de Gaid Salah ne présentent pas de candidat à la présidentielle. Aucune personnalité parmi toutes celle qui ne tarissent pas d'éloges envers le général et l'institution militaire tout en... Lire la suite

    La fin d'un système prédateur

    Le FLN, le RND, le TAJ, le MPA, des partis du pouvoir qui soutiennent la feuille de route de Gaid Salah ne présentent pas de candidat à la présidentielle.

    Aucune personnalité parmi toutes celle qui ne tarissent pas d'éloges envers le général et l'institution militaire tout en déclarant que l'Algérie est une ligne rouge ne s'est présentée.

    Alors, ces partis et ces nationalistes arrogants, inconditionnels, hors pair, ces intarissables donneurs de leçons seraient-ils en panne de sacrifices pour sauver le pays des menaces et des complots intérieurs et extérieurs?

    L'élection d'un président légitime serait la seule issue et le seul moyen pour une nouvelle république, claironnent-ils, à cors et à cris.

    Ils accusent ceux qui sont contre cette élection de comploter contre l'Algérie, de servir des intérêts douteux et d’être à la solde d'une main étrangère.

    Ces partis nationalistes, ces laudateurs rageurs, offensifs, insultants, agressifs, manquerait-ils de courage et de force pour descendre dans les salles, dans les stades, dans les villages tenir des meetings électoraux, clouer le bec aux "méchants comploteurs" contre l'Algérie ?

    Que de fois nous les avions entendus s'écrier que leur seul souci était l'Algérie, l'Algérie bien aimée, il y a juste trois mois, louant la vision et les choix de Bouteflika ?

    Et maintenant, qu'ils ne tarissent pas déloges pour le vice-ministre, pour l'armée, pour sa lutte contre la corruption, l'injustice et pour leur engament aux cotés du Mouvement citoyen, ils ne présentent pas de candidat pour construire leur belle Algérie.

    Pourquoi, donc, aucun candidat de ces partis et de ces personnalités qui aiment tant l'Algérie ?

    Une faillite d'un nationalisme désastreux, la fin d'un système prédateur augurant de beaux jours pour une république qui se construit doucement mais surement après chaque vendredi.

  • Achour Boufetta

    Une télévision agressive L'indu-président de l'État rend hommage aux étudiants pendant que la police les réprime à Alger, ce dimanche 19 mai 2019.. Et la télévision, cette inénarrable machine du mensonge, de la manipulation, de la honte, a montré des images mensongères, écœurantes, déviatrices, provocatrices, propagandistes. Elle a montré des étudiants marcher dans... Lire la suite

    Une télévision agressive

    L'indu-président de l'État rend hommage aux étudiants pendant que la police les réprime à Alger, ce dimanche 19 mai 2019..
    Et la télévision, cette inénarrable machine du mensonge, de la manipulation, de la honte, a montré des images mensongères, écœurantes, déviatrices, provocatrices, propagandistes.

    Elle a montré des étudiants marcher dans le calme, librement alors que la police les a réprimés et leur a interdit des intérimaires.

    Il faut dire que des journalistes-fonctionnarisés, des journalistes-militants, sans principes, ne font que lire des "communiqués". Ils travaillent à contre-courant du Mouvement citoyen qui exige le départ du système. Ils mentent comme ils respirent.

    Un journaliste devrait rapporter des faits tels qu'ils se sont produits, des informations crues, des images réelles. Il a des comptes à rendre à sa conscience.

  • Achour Boufetta

    Le système n'est pas amendable Des arrestations et convocations en cascade de généraux majors, d'ex-premiers et ministres, de walis, de hauts cadres, d'oligarques, de multitudes d'interdictions de sortie du territoire national et le général veut fermer Alger à l'expression populaire. Un système corrompu jusqu'à la moelle que le général tente de nous... Lire la suite

    Le système n'est pas amendable

    Des arrestations et convocations en cascade de généraux majors, d'ex-premiers et ministres, de walis, de hauts cadres, d'oligarques, de multitudes d'interdictions de sortie du territoire national et le général veut fermer Alger à l'expression populaire.

    Un système corrompu jusqu'à la moelle que le général tente de nous présenter comme fréquentable, amendable, ouvert au dialogue.

    Non, un système qui enfante de tels corrupteurs, de tels corrompus, de tels voleurs, de tels trafiquants est une pieuvre dont il faudra couper la tête non pas quelques tentacules.

    Et c'est avec la tête de cette pieuvre que le général nous somme d'aller voter ce 4 juillet.

  • Houari BOUKAR, Oran

    Une révolution algérienne illuminée par les femmes   La révolution algérienne du 22 février ne serait jamais arrivée là où elle se trouve aujourd’hui sans la formidable mobilisation des femmes algériennes. Dans une démocratie ordinaire, on aurait considéré cette mobilisation comme un fait normal, naturel mais dans une société algérienne où, malheureusement,... Lire la suite

    Une révolution algérienne illuminée par les femmes

     

    La révolution algérienne du 22 février ne serait jamais arrivée là où elle se trouve aujourd’hui sans la formidable mobilisation des femmes algériennes. Dans une démocratie ordinaire, on aurait considéré cette mobilisation comme un fait normal, naturel mais dans une société algérienne où, malheureusement, la femme n’a jamais pu jouir des mêmes droits que ses concitoyens hommes, c’est un vrai miracle. Un miracle rendu possible grâce au courage et à l’extrême générosité de la femme algérienne. Car, malgré le harcèlement de rue, la soumission au frère, au père, à la pression de l’entourage, de la rue… La femme algérienne est sortie spontanément et courageusement pour défendre L’Algérie aux côtés de ses frères. Elle s’est imposée sans esprit de revanche ni au nom de revendications propres. Elle est sortie manifester pour l’Algérie. Faisant fi des nombreuses atteintes à son droit légitime d’égalité et de respect, elle revendique la démocratie et la liberté pour tous.

    De par leur simple présence dans les cortèges, les femmes algériennes ont constitué, de facto, un cordon de protection psychologique contre toute violence policière et contre tout excès de langage de la part des manifestants. Elles ont permis de neutraliser la vulgarité et de hausser le niveau des revendications. Qui peut nier l’extrême pertinence de leurs interventions et leur incroyable humour fin, décalé mais toujours percutant ?

    Malgré l’inacceptable harcèlement de rue dont elles ont toujours été les victimes en Algérie plus qu’ailleurs, les femmes algériennes ne s’en sont que très rarement plaintes. Malgré un code de la famille qui les soumet encore à l’autorité de leurs pères ou de leurs maris, les femmes algériennes se sont toujours débrouillées pour s’en défaire par elles-mêmes, peut-être par pudeur, peut-être par fierté ou peut-être parce qu’elles attendaient le jour J. Eh bien, mes chères compatriotes, le jour J est arrivé pour écrire ensemble notre constitution, notre futur commun. Un avenir où l’égalité entre nous sera à jamais gravée dans la constitution et où tout acte, parole ou écrit contre l’intégrité de la femme sera puni de la plus lourde des manières pour qu’enfin femmes et hommes algérien.n.e.s soient égaux en droits.

  • Houari BOUKAR, Oran

    Le peuple algérien plus que jamais  déterminé à édifier un État démocratique Depuis le 22 février, la quasi-majorite du peuple algérien manifeste pacifiquement pour demander un changement du système et l'instauration d'une démocratie réelle. Des propositions concrètes, des feuilles de route, des appels de citoyens sont lancés quotidiennement et partout pour... Lire la suite

    Le peuple algérien plus que jamais  déterminé à édifier un État démocratique

    Depuis le 22 février, la quasi-majorite du peuple algérien manifeste pacifiquement pour demander un changement du système et l'instauration d'une démocratie réelle. Des propositions concrètes, des feuilles de route, des appels de citoyens sont lancés quotidiennement et partout pour une issue favorable et démocratique de ce grand mouvement populaire et citoyen. Des personnalités consensuelles, des leaders associatifs, des jeunes conscients et intelligents se distinguent et sont prêts à donner de leur temps et de leur compétences pour gérer la transition transparente à laquelle appelle le peuple d'Algérie.

    Face à ce désir de démocratie, face à cette détermination de se débarrasser d'une classe politico-militaire qui a failli lourdement depuis l'indépendance à hisser notre pays à la place qu'il mérite, le régime ne propose rien. Plutôt si, il propose une élection présidentielle pour le 4 juillet qu'il veut organiser et en déclarer les résultats lui-même. Tout être humain normalement constitué comprendrait très bien que ceci est une farce, une entourloupe pour maintenir au pouvoir un régime rejeté. Tout être normalement constitué, donc y compris les hommes du régime, ce qui veut dire que les tenants du pouvoir, actuel et passé, en Algérie veulent rester, veulent passer en force contre la volonté du peuple, contre le bon sens. De plus, et c'est encore plus grave, le régime continue à user de la manipulation, de la diversion, de l'illégitimité, de la confusion des pouvoirs pour tenter d'imposer ses élections-fictives. Il met en prison des femmes et des hommes sans expliquer ni présenter les preuves qu'il détient. Le régime continue de sanctionner des journalistes au seul motif qu'ils manifestent contre la censure. Le pouvoir n'hésite pas à s'adresser au peuple d'Algérie depuis les casernes militaires pour leur suggérer de voter car sinon ils seraient les diviseurs de l'Algérie, des diviseurs qu'il accuse, bien évidemment, d'être à la solde des mains étrangères. Alors même que le peuple dénonce, par millions, tous les vendredis, la compromission du régime avec les monarchies du golfe, la France et autres puissances ayant des intérêts dans notre pays. Cette méthode du "plus c'est gros, plus ça passe" du régime ne passe plus et le peuple, plus déterminé que jamais, ne rentrera à la maison qu'une fois sa revendication principale reconnue et appliquée : des élections libres et transparentes organisées par une instance de transition composée de personnalités consensuelles n'ayant jamais participé de près ou de loin au système qui gouverne l'Algérie depuis 1962.

  • ZERROUK Ahmed, Colonel à la retraite ex-cadre/MDN

    Proposition pour une sortie de crise   Cette proposition de sortie de crise s’articule autour des points suivants : 1-En se basant sur les dispositions de l’article 197 de la Constitution : réunion du Haut Conseil de Sécurité sous la présidence du Chef de l’Etat, en présence du Premier ministre, du Vice-ministre de... Lire la suite

    Proposition pour une sortie de crise

     

    Cette proposition de sortie de crise s’articule autour des points suivants :

    1-En se basant sur les dispositions de l’article 197 de la Constitution : réunion du Haut Conseil de Sécurité sous la présidence du Chef de l’Etat, en présence du Premier ministre, du Vice-ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, du ministre des affaires étrangères, du ministre de l’intérieur, des collectivités locales et de l’aménagement du territoire et du ministre de la justice.

    2-Déclaration du Haut Conseil de Sécurité qui crée une institution appelée « Conseil de l’Etat », « Haut Conseil Suprême », « Haut Conseil Présidentiel » ou toute autre appellation. Cette institution serait composée de trois (3) ou quatre (4) personnalités dont le Vice-ministre de la Défense Nationale, Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale. Les deux (2) ou trois (3) autres membres dont le Président seraient désignés parmi les personnalités proches des manifestants. Cette institution prendrait acte, le même jour, de la démission simultanée du Chef de l’Etat et du Premier ministre.

    3-Désignation le lendemain d’une personnalité proche des manifestants dans les fonctions de Premier ministre. Les membres du gouvernement devraient être issus des compétences nationales, du mouvement associatif, des syndicats et des organisations professionnelles, proches des manifestants. Le Général de Corps d’Armée Ahmed Gaid Salah serait nommé Ministre de la Défense Nationale.

    4-Nomination d’un Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire, sur proposition du Ministre de la Défense Nationale.

    5-Démission du président du Conseil Constitutionnel et nomination d’une personnalité proche des manifestants dans les fonctions de président du Conseil Constitutionnel.

    6-Promulgation d’un décret portant mesures de grâce (remise totale de la peine) pour les personnes condamnées pour des faits de liberté d’expression liés aux manifestations pacifiques qui se déroulent depuis le 22 février 2019, et abandon des poursuites judiciaires pour celles, inculpées des mêmes faits, prévenues détenues ou libres.

    7-Complètement des missions de la Haute instance indépendante de surveillance des élections, pour lui confier, également, la mission d’organisation des élections, en relation étroite avec les institutions compétentes de l’Etat, désormais dirigées par des personnes proches des manifestants.

    8-Nomination des membres de la HIISE qui serait constituée de magistrats élus par leurs pairs, sous la supervision du Conseil Supérieur de la Magistrature, dans sa formation disciplinaire, et de représentants élus ou désignés par leurs pairs des associations et organisations nationales activant dans le domaine des libertés et des droits de l’homme, des syndicats et des organisations professionnelles.

    9-Mise en place de citoyens observateurs au nombre de trois (3) par bureau de vote. Ces citoyens seraient tirés au sort au niveau de chaque commune sur une liste ouverte à la candidature des citoyens résidents dans cette commune. Leur mission serait de s’assurer de la transparence et de la crédibilité de l’opération de vote au niveau du bureau où ils sont désignés.

    10-Convocation du corps électoral, après avoir fixé la nouvelle date de l’élection présidentielle, qui ne doit, en aucun cas, dépasser la fin de l’année en cours.

    11- Election du Président de la République et dissolution ipso-facto de l’institution créée par le Haut Conseil de Sécurité, dés la prestation de serment du Président de la République élu.

    12-Dissolution de l’Assemblée Populaire Nationale, dans les conditions prévues par les dispositions de l’article 147 de la Constitution et l’article 85 de la loi relative au régime électoral.

    13-Mise en place, sans lui fixer de délai, d’une assemblée constituante ou commission ad-hoc, composée de membres élus ou désignés, parmi les compétences nationales et les membres des partis politiques, des organisations de la société civile, des syndicats et des organisations professionnelles. Le président de cette commission devrait être élu par ses pairs. Et, le projet de Constitution élaboré par cette commission devrait être soumis à référendum, sans que le pouvoir exécutif puisse disposer d’une quelconque attribution de modification ou d’enrichissement des dispositions de ce projet de la loi fondamentale.

    14-Introduction de la règle du seul et unique mandat pour les emplois civils et militaires de l’Etat, pour éviter l’appropriation des institutions publiques par une nomination « illimitée » de leur responsable. Tel est le cas aujourd’hui.

    15-D’autres actions pratiques, effectives et graduelles devraient être prises pour insuffler une nouvelle dynamique, basée sur le strict respect de la législation et de la réglementation, au titre de l’ensemble des institutions de l’Etat.

    16-Le Président de la République élu devrait rendre un hommage officiel et solennel aux membres de l’ANP et des services de sécurité pour la maîtrise de soi et le professionnalisme dont ils ont fait preuve, à compter du 22 février 2019, pour avoir assuré la sécurité des personnes et des biens, la stabilité de l’Etat et évité toute atteinte à l’ordre public, et attribuer, lors de cette cérémonie, au Général de Corps d’Armée Ahmed Gaid Salah, Ministre de la Défense Nationale, la plus haute distinction (dignité Sadr) de l’ordre du mérite national.

    17- Le Président de la République élu devrait, dans un message solennel adressé à la nation, rendre un hommage appuyé aux algériens et aux algériennes, et saluer l’esprit de responsabilité et de civisme dont ils ont fait preuve au cours des manifestations pacifiques, empreintes de dignité, d’engagement, de sincérité et d’amour pour l’Algérie.

    Ce scénario pourrait être concrétisé facilement. Il suffit simplement de s’écouter et d’agir ensemble pour le bien de notre pays, sans parti pris, sans égoïsme, sans démagogie et sans haine et rancœur. Agissons dans l’unité, l’humilité et le respect des uns et des autres et sauvons notre pays, l’Algérie, terre irriguée par le sang de nos Chouhadas, de nos martyrs.

     

  • MOULAY Abdelkader, Avocat

    L’appel au dialogue de Gaïd Salah   Ce   mercredi  01  mai  2019  le   chef   d’état  major  a  appelé   à «  un  dialogue constructif  avec   les  institutions  de  l’Etat ». C’est  une  bonne  idée, une  proposition  intéressante  mais    qui pose   quelques  problèmes techniques . A/ Avec   qui  dialoguer ? Les  institutions   de  l’État  sont : 1er)  la  présidence   de  la ... Lire la suite

    L’appel au dialogue de Gaïd Salah

     

    Ce   mercredi  01  mai  2019  le   chef   d’état  major  a  appelé   à «  un  dialogue constructif  avec   les  institutions  de  l’Etat ».

    C’est  une  bonne  idée, une  proposition  intéressante  mais    qui pose   quelques  problèmes techniques .

    A/ Avec   qui  dialoguer ?

    Les  institutions   de  l’État  sont :

    1er)  la  présidence   de  la  république ,

    2e)   Le  parlement

    3)   le   gouvernement

    4)   Le   conseil   constitutionnel

    4)   La  justice

    5)    L’armée

    Les   4  premières   institutions   sont  disqualifiées   du  fait  de  leur  participation  à  la  dilapidation  des  biens  de  l’Algerie , aux  fausses  déclarations   et  à  la  mauvaise  gestion  des  affaires  du  pays  et  l’implication  dans  des  scandales judiciaires.

    Il  reste   02   institutions : l’ ARMÉE et  la JUSTICE  .

    Du  point   de  vue   institutionnel , l’armée  n’ est   pas  compétente  pour  dialoguer .

    La  justice  non  plus  n’est  pas  qualifiee  pour  le  dialogue , la  constitution  ne  lui  reconnaît pas  ce  rôle .

    Cependant  force   est   de   constater  que  l’armée est  une  institution  crédible représentant  une  force  qui  peut   jouer  une  rôle  dans  le   dialogue  et  l’accompagnement dans   la   transition .

    Le  peuple  étant  le   détendeur   de  la  souveraineté  , peut  lui  reconnaître  ce  rôle  et  faire  appel  à  elle .

     

    B /  L’objet   du  dialogue

    Le  dialogue  doit  se  contenir  sur  la  transmission  de  la  direction  de  la     Présidence   de  la  république uniquement. Le  reste c’est  à  dire ( nommination du  gouvernement , dissolution  du  parlement etc … ) sera  de  la  compétence  d  la  direction  présidentielle .

     

    C /  LES  MEMBRES  DE  LA  DIRECTION  PRÉSIDENTIELLE

    La  direction  de  la  présidence   sera  collégiale  ( 03 ou  05  personnes ) à  choisir  parmi les     membres   suivants sans  exclusivité :

             1°    Dr  TALEB   EL  IBRAHIMI

             2°    Pr  BENBITOUR

             3°    M°   BOUCHACHI

             4 °   Pt    ZEROUAL

             5 °   Pr   SOUFIAN  DJILALI

             6 °   M°  ASSOUL ZOUBIDA

             7     M°  ALI  BENFLIS

             8°   Pr   ZITOUT  MED  LARBI

             9°   Pr   LALMAS

           10     Mr   TABOU  KARIM .

                 

     

    D’autres  militants  et  personnalités  intègres  peuvent  être  incluses , et  le  choix se  fera  entre eux .

    Quant  au  gouvernement sa  formation  fera  l’objet  de  consultation avec  les  partis  politiques  non  impliqués AVEC   l’ancien  régime  et  d’autres personnalités;

    CECI  N’est  qu’ un  conseil  ou  plutôt  une  idée  d’un  Algérien  soucieux  de  l’avenir  de  son  pays

  • Mouanis Bekari, ancien cadre du tourisme

    La médaille du revers   On lit dans la presse que le personnel de la Présidence qui avait servi l’ancien président jusqu’à la dernière épitre, est congédié comme de la vulgaire domesticité qui aurait chapardé l’argenterie à la fin des agapes. Mais, au lieu de l’opprobre qui sanctionne l’inconduite des gens de... Lire la suite

    La médaille du revers

     

    On lit dans la presse que le personnel de la Présidence qui avait servi l’ancien président jusqu’à la dernière épitre, est congédié comme de la vulgaire domesticité qui aurait chapardé l’argenterie à la fin des agapes. Mais, au lieu de l’opprobre qui sanctionne l’inconduite des gens de maison, les scribes qui consignaient les sentences de l’autocrate grabataire s’en repartent munis de recommandations et de lettre de références qui les prémuniront, sinon contre les huées de ceux qui les reconnaitront, au moins contre les affres de l’insécurité professionnelle.

    C’est ainsi qu’ils s’en vont rejoindre, qui son corps d’origine, qui un asile accueillant, en attendant que le tumulte qui a mis fin à leurs fructueuses sinécures prenne fin. Ils pourront alors revendiquer ce qu’ils considèrent comme un dû, c’est-à-dire une charge prestigieuse dans un asile gratifiant de la république. Non pas dans cette république vertueuse à laquelle les Algériens aspirent et pour laquelle ils se mobilisent avec une exemplarité sans faille depuis deux mois. Non plus que dans une de ces institutions dont la charge exige des aptitudes avérées et des dispositions morales élevées.

    Enfin, nulle part où les honneurs se méritent et où les médailles ont des revers pour rappeler à leurs récipiendaires que l’élévation sociale est un fardeau autant qu’une dignité. Non. La gratification qu’ils revendiquent est prodiguée par la république qu’ils chérissent et qu’ils ont servie. Celle des prébendes et des pourboires. La république des copains et des coquins, celle où les dignités s’achètent par la courtisanerie et la prosternation, celle enfin où les revers valent à leurs auteurs des médailles.

  • Mouanis Bekari, ancien cadre du tourisme

    Du désordre fécond à la Deuxième République La Constitution n'est pas un document immuable. Elle exprime avant tout un état de conscience sociale et politique dans un pays à un moment donné. Mais, en tant que loi organique, elle garantit la pérennité de l'organisation des pouvoirs et ajuste le fonctionnement des institutions... Lire la suite

    Du désordre fécond à la Deuxième République

    La Constitution n'est pas un document immuable. Elle exprime avant tout un état de conscience sociale et politique dans un pays à un moment donné. Mais, en tant que loi organique, elle garantit la pérennité de l'organisation des pouvoirs et ajuste le fonctionnement des institutions quand cela est nécessaire. Il reste qu’elle n'a de valeur que si elle est adossée au contrat souscrit par les corps sociaux, et, en dernier ressort, qu'elle en traduise les aspirations. C'est en cela que sa charge symbolique est indépassable dans le corpus des lois.

    Quelle est la situation de la Constitution algérienne ?

    Le viol quasi routinier de la Constitution de 1996 a gravement abîmé le symbolisme qui fonde sa légitimité. Non que tout en elle soit discrédité, mais les dispositions scélérates, prises dans le but notoire de perpétuer un pouvoir honni, inefficace, prédateur et méprisant, ont fini par la représenter en entier, et en ont fait un marqueur prégnant de la dislocation de la société algérienne.

    La conscience instinctive que les Algériens ont de cette vérité les amène à ne retenir que les dispositions matricielles de la Constitution, et singulièrement les articles 7 et 8, et à rejeter tout ce qui a trait à l'organisation des pouvoirs. En cela, ils font preuve d'une lucidité admirable. Car le juridisme affiché par les tenants du respect formel de la Constitution conduit tout droit à la perpétuation du pouvoir actuel sous un nouvel avatar.

    A cet égard, Il est symptomatique que les dispositions artificieuses imaginées par les pervertisseurs de la Constitution ne les aient pas exonérés de nouveaux subterfuges lorsque l’indignation populaire s’est exprimée à l’annonce de la candidature à un 5ème mandat. Alors même que les corruptions successives avaient été conçues pour séquestrer le pouvoir au bénéfice de leurs initiateurs, ces derniers ont été réduits à des procédés qui n’auraient été que grotesques si des complicités actives, au sein des plus hautes institutions de l’État et de ses niveaux subalternes, ne les avaient revêtus des oripeaux de la légalité. Contraint par la mégalomanie de l’un et la servilité des autres, le parrainage constitutionnel ne pouvait être invoqué qu’au prix de la forfaiture et du ridicule.

    C’est ce qui a été fait. Pour autant, les hérauts de l’application tatillonne de la Constitution ne se recrutent pas seulement parmi ceux qui se sont appliqués à la piétiner cyniquement. D’autres la réclament aussi, sincèrement convaincus que c’est là une occasion de rompre avec les pratiques qui l’ont dégradée, et qu’en adossant les revendications des Algériens à la Constitution on se hausserait au niveau des mœurs d’une démocratie moderne. Qui plus est, puisque la plaie qui a gangréné le corps social puise ses germes dans l’impunité de la déprédation, s’en tenir aux lois, même souillées, contribuerait à purger la société de cette infection.

    C’est oublier que, selon l’adage, « on détrousse plus sûrement au coin des lois qu’au coin des bois ». Car c’est au nom d’une Constitution outragée par ceux-là mêmes auxquels elle s’imposait au premier chef, puisqu’ils en assuraient la protection, que l’on prétend mener les changements que les Algériens exigent. L’orthopraxie constitutionnelle, jusqu’ici bafouée chaque fois que cela servait les intérêts de ses ennemis, est subitement proclamée Ultima ratio et indépassable horizon de la solution à la crise qui bouleverse le pays.

    Mais cette prétention fait peu de cas d’une vérité autrement puissante : si la légalité vient d’en haut, la légitimité vient d’en bas. Et les Algériens ne consentent à être gouvernés que si le droit de juger de la conduite de ceux qui les gouvernent leur est reconnu. C’est le message qu’ils répètent depuis 10 semaines à ceux qui croient pouvoir s’affranchir de cette loi. Se plier à cet impératif et en organiser la démonstration est la seule issue à la crise.
    Piégé par sa disposition intrinsèque à ne promouvoir que l’incompétence et la prédation sauvage, le régime est dans l’incapacité de se renouveler autrement qu’en militant pour une légalité en trompe-l’œil, orchestrée par des manœuvriers sans imagination. Une façade qu’il est le seul à croire en mesure de berner un peuple qui a prouvé en 2 mois qu’il avait tout appris et rien oublié.

    Le débat sur la sortie de crise au moyen de tout ou partie de la Constitution est donc, à tout le moins, dilatoire et certainement à contre-courant des exigences des Algériens, dont le préalable est de faire reconnaître qu’aucune légalité ne saurait leur être opposée si elle ne procède de leur légitimité. Au demeurant, en prenant appui sur les seuls articles matriciels de la Constitution, ceux qui affirment la prééminence de la légitimité du peuple, les conditions de sortie de cette crise trouveront à se déployer dans une légalité affranchie des dispositions scélérates qui polluent la Constitution.

    Que faire ? Quelques pistes

    D’abord, réparer le lien social en réhabilitant les symboles qui le nourrissent. C’est pourquoi les figures emblématiques de l’abaissement de l’Algérie doivent s’en aller, comme le réclame le peuple.
    Cette exigence n’est pas que l’expression du rejet viscéral d’une faction qui a mené le pays au bord de l’explosion après l’avoir saccagé. Elle est également le prélude au retour nécessaire de la vertu dans la vie publique.

    Car le roman national s’est abondamment nourri des valeurs morales que réclamait la régénérescence de la Nation. Les exhortations à la guerre de libération sont arc-boutées aux références à la probité, la fraternité, la justice et le sacrifice. C’est en convoquant les plus nobles dispositions humaines que le peuple algérien s’est affranchi du colonialisme, après un combat qu’il a hissé au rang de paradigme.

    L’inconscient de chaque Algérien est donc empreint du souvenir que la survie de la Nation est tributaire de la vertu de ses membres. Or, en dernier lieu, la seule richesse du peuple est la Nation. Celle-là même qui a été dévastée par des malfaiteurs qui n’ont eu de cesse de piétiner les vertus qui cimentent le lien entre les Algériens.
    C’est là que gît le crime irrémissible qui a fini par soulever le peuple.

    La réponse des Algériens est cet océan de drapeaux qui pavoisent chacune de leurs marches, parce que l’emblème national est le premier des symboles de la Nation. C’est pourquoi les contempteurs de ces symboles doivent s’en aller, afin que la vertu redevienne la source de la légitimité. A ce propos, leur obstination à conserver des charges qu’ils ont avilies continûment en dit long sur le mépris qu’ils cultivent à l’égard de l’Algérie, des Algériens et de leurs doléances.

    Ensuite, constituer une commission de transition composée de personnalités consensuelles. Cette commission, dont la composition exclura les résidus de l’actuel régime, gagnera l’assentiment du peuple en proposant les dispositions qui fonderont la nouvelle République algérienne. Parmi elles : le renvoi de l’actuel gouvernement et son remplacement par un gouvernement de transition, la dissolution de l’APN et du Conseil constitutionnel.
    Il ne fait pas de doute que les Algériens se prononceront sur le programme du gouvernement de transition au moyen du référendum hebdomadaire du vendredi. Faut-il s’inquiéter de la persistance de cette démonstration de démocratie participative ?
    Il est communément entendu que pour rendre compte des aspirations des peuples et les prendre en charge, la démocratie représentative convient davantage à la complexité des sociétés modernes que la démocratie participative. Mais, pour ce faire, elle doit s’appuyer sur des institutions fortes, stables et respectées. Tandis que 20 ans de gabegie et de rapine ont corrompu les institutions algériennes et discrédité leurs représentants. L’irruption sur la scène politique d’un peuple dont le pouvoir avait oublié l’existence, rappelle opportunément que la démocratie est d’abord l’expression de la volonté de la Nation, et que subvertir les moyens de son expression ne suffit pas à la faire taire. L’effervescence de cette multitude sans nombre est un geyser de créativité, de solidarité, et de redécouverte du sentiment euphorisant d’appartenir à une Nation vivante.

    Ce désordre fécond est tout le contraire du chaos. Il est la source des magnifiques démonstrations de civisme qui ont subjugué tous les observateurs.

    Enfin, élire une Assemblée constituante et adopter par voie référendaire une nouvelle Constitution, dans un délai de six mois, voire d’un an, le temps de pourvoir aux conditions authentiquement démocratiques de leur déroulement, prélude aux élections présidentielle et législative.

    La république vertueuse qui naîtra du bouillonnement en cours devra inscrire dans ses institutions la résilience de ceux que l’on a voulu bannir par le mépris, et accabler dans la relégation. Elle devra s’assurer que ses lois, au premier rang desquelles la nouvelle Constitution, témoignent, dans leur esprit autant que dans leurs dispositions, de la volonté d’un peuple qui s’est levé pour exiger que dorénavant soit fortifiée la justice partout où l’on a justifié la force.

  • Achour Boufetta

    Pour un autre même Mardi, général ? Demain, lundi 29 avril, le général-major Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale sera à Constantine, en visite d'inspection. Plus concrètement, il s'agira d'une autre visite politique, comme celles auxquelles il nous a habituées, des semaines durant. Y serait-il en vice-ministre de la défense ou en... Lire la suite

    Pour un autre même Mardi, général ?

    Demain, lundi 29 avril, le général-major Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale sera à Constantine, en visite d'inspection.

    Plus concrètement, il s'agira d'une autre visite politique, comme celles auxquelles il nous a habituées, des semaines durant.

    Y serait-il en vice-ministre de la défense ou en général-président pour donner des instructions à un gouvernement illégitime, rejeté et refusé, pour parler se la présidentielle qui n'aura jamais lieu sauf à huis-clos et pour menacer un Mouvement qui ne l'écoute pas?

    Saurait-il écouter et saisir à sa juste valeur le message de ce vendredi 10 ? Ce vendredi 10 qui a vu des millions de citoyens, prenant de plus en plus de force après chaque le précédent, enjoignant à Gaid Salah, le général, de s'en aller, de prendre sa retraite en emmenant avec lui Abdelkader Bensalah et Noureddine Bedoui.

    Ce vendredi 10, les manifestants, toujours aussi nombreux, ont crié de vive voix : "Gaid dégage! Bensalah dégage! Système dégage!"

    Saurait-il faire preuve de lucidité intellectuelle et de raisonnement militaire pour comprendre que la crise que vit le pays est une crise politique, une crise systémique que sa génération qui a érigé ce système prédateur, despotique et corrompu, un système dans lequel lui-même a grandi et a soutenu?

    Saurait-il reconnaître qu'il est dans l'anti-constitutionnalité vu son âge avancé dépassant de très loin celui de la retraite et son incursion dans la décision politique?

    Saurait-il se mettre à l'évidence et admettre qu'il est nommé vice-ministre par un système dont son premier mauvais architecte, Abdelaziz Bouteflika, a été poussé à la démission, que lui-même, général-major, vice-ministre, a acceptée et à laquelle il a contribué?

    Aurait-il l'intelligence de comprendre que tout ce qui a été entrepris depuis le 22 février dernier est refusé, décrié et rejeté chaque vendredi jusqu'à ce vendredi 10?

    Aurait-il la présence d'esprit suffisante pour se résoudre à accéder à la demande, mieux, l'exigence populaire qui consiste en le départ du système, de tout le système, dont il fait partie?

    Aurait le courage de reconnaître son propre échec, après tant de discours, allant de menaces aux soutiens jusqu'au tout dernier du 23 avril où il s'en était pris à tous ceux qui rejetaient sa feuille de route, présidentielle et gouvernement, et à la suite duquel le peuple était encore sorti pour le rejeter?

    Les tergiversations du général seraient préjudiciables: le peuple rejette dans son ensemble et dans le détail ce système honni.

    Il est temps, il est encore temps de mettre fin aux 20 ans de boutefliksme ravageur et à 57 années de gabegie, totalitarisme et de despotisme et cela en remettant le pouvoir à sa vocation naturelle: le civil.

  • Achour Boufetta

    Un vendredi 10 cinglant pour le vice-ministre de la défense Le général Ahmed Gaid Salah a eu droit, hier, vendredi 10, un camouflet cinglant de la part du Mouvement, après son discours du mardi 23, prononcé à Blida. Un discours dans lequel il s'en est pris à tous ceux qui ne... Lire la suite

    Un vendredi 10 cinglant pour le vice-ministre de la défense

    Le général Ahmed Gaid Salah a eu droit, hier, vendredi 10, un camouflet cinglant de la part du Mouvement, après son discours du mardi 23, prononcé à Blida. Un discours dans lequel il s'en est pris à tous ceux qui ne sont pas d'accord avec sa feuille de route, ceux qui refoulent les ministres, ceux qui rejettent la présidentielle....

    En effet, le peuple est encore sorti massivement, ce vendredi, pour la dixième fois, exiger le départ du système, y compris celui qui se comporte en président, le vice-ministre de la défense nationale.

    Ce vendredi 10, la Rue a exigé le départ du système, de tout le système, de tous les B, Bensalah et Bedoui, auxquels le nom de Gaid a été greffé.

    En effet, les manifestants pacifiques ont aussi exigé le départ du général, vice-ministre de la défense nationale, lui qui a été nommé par l'ex-président pour prendre part ou défendre toutes les décisions et les pratiques les plus tyranniques.

    Lui qui se sent investi d'une mission protectrice et paternaliste, à la limite du providentiel, pour accompagner le peuple dans son combat contre une injustice dans laquelle il a grandi, mûri, tue et défendue.

    Le peuple, en exigeant le départ d'un militaire qui n'a jamais cessé d'encenser et l'ex-président et le système, ne peut se tromper sur les responsabilités des uns et des autres.

    Le peuple sait que l'on ne peut feindre de découvrir une dictature alors qu'on a été son fer de lance pendant des années, une dictature qui a matraqué, interdit, emprisonné et poussé des jeunes à mourir en mer.

    Il s'agit d'une tyrannie instaurée depuis 1962 que ses responsables et complices n'ont pas le droit, mieux, ne peuvent nous faire passer pour un simple accident de parcours.

  • Amar Merdja

    Ne nous égarons pas Le Mouvement Populaire doit d'être au-dessus de la mêlée. Car il aspire à une Patrie libre Indivisible et Fraternelle. Rebelle à tout ce qui touche à son idéal: -Fondation d'une nouvelle République débarrassée des Fléaux qui la rongent depuis l'indépendance. Elle sera édifiée par cette formidable Jeunesse ambitieuse et dynamique qui Tirera les leçons ,sans... Lire la suite

    Ne nous égarons pas

    Le Mouvement Populaire doit d'être au-dessus de la mêlée.
    Car il aspire à une Patrie libre
    Indivisible et Fraternelle.
    Rebelle à tout ce qui touche
    à son idéal:
    -Fondation d'une nouvelle République débarrassée des
    Fléaux qui la rongent depuis l'indépendance.
    Elle sera édifiée par cette formidable Jeunesse ambitieuse et dynamique qui
    Tirera les leçons ,sans aucun doute,de nos échecs.
    Il est donc demandé aux aînés
    Qui ont failli de renvoyer,au Diable, leurs ambitions mesquines et faire amende Honorable pour leurs égarement.Des lors ,il est impératif pour les Patriotes du mouvement Populaire et ANP,de se retrouver et de décider ce qui
    Est meilleur pour notre Pays.
    Le sort en est jeté !..

    Salam