Boualem Amoura, secrétaire général de la Syndication autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef), a participé au deuxième Forum des dynamiques de la société civile à la Safex d’Alger le 24 août 2019.
Dans un contexte politique par les préparatifs pour la présidentielle de décembre prochain, après la démission du président Abdelaziz Bouteflika, sous la pression du Hirak populaire et de l’armée en avril dernier, après vingt ans à la tête de l’Algérie. Abdelaziz Bouteflika voulait briguer un 5e mandat, mais la rue algérienne a dit non.
Plusieurs personnalités ont pris part à cette deuxième édition du forum de la société civile qui tente de s’organiser en prévision des prochaines échéances électorales.
Forum de la Société civile : Boualem Amoura parle des objectifs
Au micro de TSA, Boualem Amoura a évoqué les objectifs de cette réunion. « C’est une rencontre qui a été initiée par la société civile », a-t-il expliqué, en précisant qu’une première réunion de ce Forum, a eu lieu du 18 mai au 15 juin et qui s’est soldée par une feuille de route, et il a été « convenu d’aller vers les partis politiques et des personnalités nationales ».
« Depuis, l’idée a mûri et aujourd’hui, la société civile a réussi à réunir tous les pôles politiques et toutes les idéologies. Nous sommes très contents parce que dans la salle, le respect a régné entre les Algériens. Tout le monde a dit que nous devons nous réunir une autre fois sous la coupole de la société civile. J’ai constaté qu’il y a une élite algérienne qui s’intéresse au devenir de l’Algérie, c’est très important », a ajouté M. Amoura.
Le SG de la Satef a annoncé que d’autres rencontres similaires auront lieu pour poursuivre le dialogue et la concertation pour aller à un « congrès rassembleur ». « Nous sommes condamnés à vire ensemble dans une Algérie démocratique et de justice sociale », a conclu Boualem Amoura.