search-form-close
Qui est Amor Benamor, fondateur du groupe éponyme ?

Qui est Amor Benamor, fondateur du groupe éponyme ?

On connait bien Mohamed Laïd Benamor, mais on ne connaît pas assez son père Amor Benamor, fondateur du groupe éponyme. Dans la série de livres sur Les grands bâtisseurs algériens, Omar Hemissi et Taïeb Hafsi, viennent de publier un livre sur « Amor Benamor, une réussite algérienne ».

Éditée chez Casbah Éditions, la biographie a été présentée ce dimanche 14 mai au public dans un grand hôtel sur la côte ouest d’Alger. Le document de 268 pages, fruit de cinq années de travail, permet de mieux connaître le groupe Amor Benamor et le parcours de cette famille, originaire de Oued Souf, dans l’entrepreneuriat.  « Ce livre se veut un regard sur l’Algérie à travers ses entrepreneurs dynamiques et exemplaires. Il est destiné à donner confiance à nos jeunes compatriotes. Ces jeunes qui sont l’avenir peuvent puiser dans l’âme de ces pionniers l’inspiration pour la suite », résume Omar Hemissi, enseignant-chercheur à l’ESC Alger et enseignant associé à l’ENA.

Très ému, Laid Benamor, qui dirige aujourd’hui le groupe fondé par son père, a salué cette initiative :  « Notre défunt père nous a transmis beaucoup de valeurs. Il ne se lassait jamais de nous rappeler que le secret de la réussite c’est le travail ». Le livre raconte l’histoire de la famille Benamor, mais aussi celle de l’Algérie depuis l’indépendance.

Qui est Amor Benamor ?

Né en 1935, Amor Benamor est décédé en 2003, quelques mois après avoir inauguré, en présence du président Bouteflika, les Moulins qui portent son nom, où sont produites les pâtes alimentaires et la semoule de la marque. Il a entamé sa carrière dans le BTP en 1964, sous Ben Bella, avant de changer de métier et de devenir commerçant sous Boumediène. À l’époque, l’Algérie n’offrait pas beaucoup d’opportunités à l’entreprise privée.

Mais l’arrivée de Chadli au pouvoir a été accompagnée d’une ouverture économique. L’opportunité a été saisie par Amor Benamor qui s’est lancé alors dans la conserverie de tomate à Bouati, dans la wilaya de Guelma. Père de cinq garçons et deux filles, il décide de construire « une maison dans l’enceinte même de la parcelle de terrain abritant l’entreprise ». Le message était clair : « Il ne s’agissait pas seulement d’une usine qui s’est implantée, voire greffée dans la région, mais d’une famille qui avait choisi d’y vivre et de développer ses activités », expliquent les deux auteurs de la biographie.  « Il était têtu (…..) C’était un homme très franc (….) avec lui on savait où on allait ! Il était d’une grande honnêteté et surtout d’une grande générosité », disait Hassen Zaouche, l’un de ses amis, cité dans le livre.

  • Les derniers articles

close