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Algérie – France : Tebboune qualifie de « réussite » la visite de Macron

Algérie – France : Tebboune qualifie de « réussite » la visite de Macron

Fin officielle de la brouille entre l’Algérie et la France, après une année 2021 marquée par une crise sans précédent entre les deux pays.

Cette crise avait été provoquée par les propos controversés du président français fin septembre dernier sur le système algérien et l’existence de la nation algérienne avant 1830.

Ces déclarations ont plongé les relations entre l’Algérie et la France dans un froid glacial, avant de commencer à se réchauffer timidement au début de l’année 2022.

Mais les relations n’ont pas redémarré pour autant et il aurait fallu la visite de trois jours que vient d’effectuer le président Macron pour aplanir les différends entre les deux pays.

Pour le président Abdelmadjid Tebboune, la venue de Macron était nécessaire pour remettre « beaucoup de choses à leur place ».

« C’est une visite excellente, nécessaire et utile pour la relation entre les deux pays. De mon point de vue, c’est une visite très réussie qui a remis beaucoup de choses à leur place », a déclaré le président Tebboune à la presse à l’issue de la signature avec son homologue français de la « Déclaration d’Alger pour un partenariat renouvelé » entre l’Algérie et la France.

La visite de Macron en Algérie a ainsi « permis un rapprochement qui n’aurait pas été possible s’il n’y avait pas la personnalité même du président Macron », a poursuivi Abdelmadjid Tebboune.

Mémoire : un « traitement historique » et non politique

Sur la mémoire, un dossier sensible qui empoisonne les relations entre les deux, le président Tebboune, a indiqué que la commission d’historiens qui sera mise en place dans les prochains jours entre l’Algérie et la France, aura à traiter la question liée à la mémoire « sous l’angle historique et non politique ».

« Nous nous sommes mis d’accord pour la mise en place d’une commission d’historiens dépolitisée. Je pense qu’elle pourrait être installée dans les quinze ou vingt jours qui suivent. Elle aura à traiter la question de la mémoire sous l’angle de l’histoire et non de la politique », a déclaré le président de la République.

S’agissant du temps imparti aux spécialistes pour mener leur travail, le président Abdelmadjid Tebboune a indiqué avoir évoqué avec son homologue français « un délai d’une année ou moins, si le travail est finalisé avant ».

« Mais s’ils (les spécialistes) prennent encore plus de temps, tant mieux car les bonnes choses prennent du temps », a-t-il ajouté.

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