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Assassinat d’un professeur de Khemis Miliana : « Cette affaire n’a aucune relation avec l’université… »

Assassinat d’un professeur de Khemis Miliana : « Cette affaire n’a aucune relation avec l’université… »

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Le corps sans vie de Karoui Bachir Serhan, enseignant à la faculté de droit à l’université Djilali Bounaama de Khemis Miliana dans la wilaya d’Ain Defla, a été retrouvé dans la nuit de dimanche à lundi dans la région de Tipaza. La victime a été assassinée dans la périphérie ouest de la ville de Tipaza, a-t-on appris ce mardi 20 juin auprès de Tahar Mohamed Benhadj, doyen de la faculté de Droit et des Sciences politiques de l’université de Khemis Miliana.

« La perte du Dr. Karoui Bachir Serhan (nom de la victime) est une perte pour toute la faculté. Selon les informations dont on dispose, la victime était chez sa famille à Smar dans la banlieue algéroise. Après avoir accompli la prière de Tarawih, il s’est déplacé vers 23h30 dans la ville de Tipaza. Son corps sans vie a été découvert dans la cité des 120 logements dans la partie ouest de la ville en direction de Hadjout », révèle-t-il.

« Suite à quoi deux personnes ont été arrêtées avec les outils du crime. Hier lundi, nous avons inhumé le défunt », poursuit notre interlocuteur.

Ce meurtre a-t-il été commis par des étudiants de l’université ? « Cette rumeur a été largement diffusée par les médias, sur Facebook et dans la rue. Toutefois, je peux confirmer une chose. Personne ne sait si les auteurs présumés de ce crime sont étudiants ou pas. Par contre, ce qui est connu, c’est que les suspects sont deux frères qui habiteraient dans la cité où le corps a été trouvé. L’on dit que le premier est âgé de 19 ans et l’autre de 18 ans », détaille-t-il.

Et de conclure : « Si on suivait cette hypothèse, pourquoi le crime a été commis en dehors de la wilaya (d’Ain Defla). La victime habitait à Khemis Miliana, puis il était chez sa famille à Alger avant de se déplacer à Tipaza. Il y a une pièce qui manque que l’enquête déterminera. Ce qui est sûr pour le moment, c’est que cette affaire n’a aucune relation avec l’université. À moins que l’enquête (des services de police) prouve le contraire dans l’avenir ».

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