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Carnet de campagne, jour 13 : Touati attaque Ould Abbès, Ouyahia favorable au gaz de schiste

Carnet de campagne, jour 13 : Touati attaque Ould Abbès, Ouyahia favorable au gaz de schiste

Ahmed Ouyahia, secrétaire général du RND, à Oran : « Le pays doit revenir aux grands projets et favoriser les exportations. Les petites entreprises publiques doivent être privatisées. Nous ne voulons pas être de nouveau endettés. Nous voulons rester souverains et maîtres de nos décisions ». Le RND est, selon lui, favorable à l’exploitation du gaz de schiste en Algérie. À propos de la chute des prix du pétrole, il a prévenu ; « la crise va durer plusieurs années. Les Algériens doivent se mobiliser pour s’en sortir ».

Abderrazak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), a demandé à Tébessa au RND et au FLN de ne pas « frauder » lors des législatives. « Vous avez dit que vous avez recouru à la fraude pour l’intérêt du pays. Ne le faites pas cette fois-ci si vous voulez éviter une explosion populaire. Vous avez échoué pendant 16 ans et vous avez gaspillé 800 milliards de dollars pour qu’on retombe dans la cherté de la vie. Les députés du RND et du FLN ont voté pour des lois pour affamer le peuple ». Selon lui, le RND et le FLN doivent partir parce qu’ils ont mené l’Algérie vers la crise économique. À El Tarf, il a estimé que les islamistes « ont le droit de diriger le pays ».

Amara Benyounes, président du Mouvement populaire algérien (MPA) à Ain Defla : « la démocratie ne doit en aucune manière porter atteinte au pays, à sa stabilité et à l’unité de ses enfants. La démocratie est la seule condition pour faire taire les voix qui appellent à une ingérence étrangère dans les affaires de l’Algérie ». La démocratie suppose, selon lui, une presse et une justice libres. Il a annoncé avoir donné des directives aux militants de son parti pour éviter « le recours à l’insulte ou à la diffamation ».

Louisa Hanoune, secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), à Guelma : « les nouveaux riches s’apprêtent à dominer l’État faible. Ils vont nous mener vers une guerre de pourrissement. Les élections sont tordues et polluées par l’argent sale, mais la transparence s’arrache comme les droits grâce à la mobilisation populaire ». Elle a appelé à résister au FLN et au RND, mais sans les citer, car « ils ont contribué à la propagation de la corruption et à la montée des nouveaux riches ». Elle a accusé les Américains de vouloir « changer les habitudes de l’agriculture algérienne » et de « sauter sur les propriétés nationalisées » sous couvert de l’investissement étranger.

Amar Ghoul, président de Tajamou amal al jazair (TAJ), à Oran : « Oran doit être érigée en pôle industriel et culturel méditerranéen. Il faut créer une plate-forme logistique pour les services à Oran pour l’exportation hors hydrocarbures ». Selon lui, chaque wilaya doit avoir un projet adapté à ses spécificités et ses besoins.

Mohcine Belabbas, président du RCD, à Boumerdes : « il faut revoir à la hausse la bourse des étudiants selon le revenu des parents. Il faut rompre avec la bourse pour tout le monde. Il faut aussi supprimer les subventions des produits de large consommation qui vident les caisses de l’État. Les subventions doivent profiter uniquement aux personnes dans le besoin ». Il a proposé l’instauration d’une pension aux personnes du troisième âge, « le minimum vieillesse ».

Mohamed Said, président du parti de la liberté et de la justice (PLJ), à Tébessa : « le FLN, parti du pouvoir, utilise tous les moyens pour faire pression sur les électeurs en évoquant la perte de postes d’emploi. Ne renouvelez pas votre confiance à ceux qui ont échoué comme députés. Ils ont eu plusieurs mandats sans servir l’intérêt général ». Mohamed Said a accusé, dans une déclaration à Echourouk, Ould Abbes de mener une guerre psychologique.

Abdelaziz Belaid, président du Front El Moustakbel, à Oran : « il est impératif d’engager un programme d’urgence de redressement de la situation économique et sociale. Il doit être basé sur une éthique politique. Et, cela passe par le bannissement de l’argent sale de toute activité politique dans le pays ».

Moussa Touati, président du Front national algérien (FNA), a critiqué le secrétaire général du FLN dans une déclaration à Echourouk : « Ould Abbes est atteint de sénilité et ne sait plus de quoi il parle. Il s’adresse aux Algériens comme s’ils n’avaient pas le droit d’avoir leur mot. En nom de qui il parle et il représente qui ? Si une génération se compte en années, ils ont passé plus qu’une génération au pouvoir, qu’ils partent ! »

Belkacem Sahli, secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR) à Relizane : « notre rôle est de parachever la construction de l’État de novembre, l’État démocratique et social. C’est la mission des jeunes qui doivent occuper des postes au Parlement, dans les assemblées locales et au gouvernement. Dans le prochain Parlement, le citoyen doit trouver des députés qui portent sa voix et qui défendent ses intérêts ».

Filali Ghouini, président du mouvement El Islah, à Chelghoum Laid : « nous refusons la criminalisation de la liberté de la presse. La presse est le miroir de la société ». Il a annoncé que 40 % des candidatures aux législatives du 4 mai sont constituées de femmes. À Mila, il a soutenu que l’Algérie n’a pas besoin des expériences étrangères. « Il faut valoriser le génie algérien et les compétences nationales », a-t-il préconisé. Les APC doivent, selon lui, avoir plus de prérogatives.

Mohamed Douibi, président du Mouvement Ennahda : « les récentes déclarations de Ould Abbes sont la preuve de la faiblesse du FLN. Le parti est devenu vieux, périmé. Ce genre de déclarations et de pratiques ont fait que le peuple déteste le pouvoir. Le fait que Ould Abbes dise que ‘le FLN est l’État’ est une exploitation affreuse du sang des Algériens qui se sont sacrifiés pour le pays ».

Khaled Bounedjma, président du Front national pour la justice sociale (FNJS), à Souk Ahras : « L’ère du quota est révolue. Il est temps d’élire des gens honnêtes pour sortir le pays de la crise actuelle. Il faut voter pour sanctionner ceux qui participent au délit d’achat des consciences ». Il a prévenu contre toute tentative de fraude dans les élections. « Cela conduire le pays vers une crise institutionnelle », a-t-il insisté.

Le général de corps d’armée Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la défense nationale, chef d’état-major de l’ANP : « les militaires vont voter en dehors des casernes en toute transparence et en toute liberté comme les autres citoyens dans le respect des lois de la République ».

Djamel Benabdeslam, président du Front de l’Algérie nouvelle (FAN), à Bouira : « le citoyen ne doit pas démissionner de la scène et de l’acte politiques. Il doit voter, car les prochaines élections sont cruciales. Elles vont donner un nouveau souffle au développement économique dans le pays ».

Ce samedi 22 avril, Djamel Ouled Abbes, secrétaire général du FLN, a choisi d’animer son meeting électoral à Oran dans un grand hôtel, Le Meridien, à 14h 30. Du jamais vu dans l’histoire de la participation du FLN à une campagne électorale. Le même jour et à la même heure, Abdelmalek Bouchafa, premier secrétaire du FFS, animera un meeting à la salle Es-Saada à Oran.

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