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Décès d’une maman à Djelfa : le procès aura lieu le 13 septembre, la gynécologue risque 5 ans de prison

Décès d’une maman à Djelfa : le procès aura lieu le 13 septembre, la gynécologue risque 5 ans de prison

Le procès du Dr Ouali, des trois sages-femmes et d’autres employés inculpés dans l’affaire du décès d’une jeune femme enceinte à Djelfa aura lieu le 13 septembre prochain au tribunal de Aïn Ouassara, a-t-on appris de l’avocat du médecin.

Dr Ouali, toujours en détention, est poursuivie pour « négligence ayant mené à un décès », « non-assistance à personne en danger » et « faux et usage de faux » pour le certificat médical qu’elle a envoyé le jour des faits, selon la même source.

« Dr Ouali a envoyé ce certificat le matin des faits qui se sont déroulés plusieurs heures plus tard. L’hôpital avait le temps de chercher un autre médecin. Après les faits, l’administration de l’hôpital a rejeté le certificat. Ils ne l’ont pas fait après la réception du fax mais après les faits », explique l’avocat.

La loi prévoit jusqu’à cinq ans de prison pour les faits qui sont reprochés au médecin, selon notre interlocuteur qui reste toutefois optimiste. « Elle peut aussi être relaxée », précise-t-il.

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L’affaire qui sera examinée par le tribunal le 13 septembre prochain remonte au 26 juillet dernier. Une jeune femme de 22 ans est décédée après avoir accouché d’un bébé mort-né sur la route. Selon plusieurs témoignages, cette jeune femme s’était déplacée vers trois hôpitaux pour accoucher. Chaque établissement la renvoyait vers un autre.

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