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Djamel Ould Abbes : « Oui, je pense » qu’Ouyahia veut devenir président

Djamel Ould Abbes : « Oui, je pense » qu’Ouyahia veut devenir président

Amine / NEWPRESS
Djamel Ould Abbes, secrétaire général du FLN

La rivalité entre Ould Abbes et Ouyahia se poursuit. Après une légère accalmie, les chefs du FLN et du RND, qui se sont échangés des coups durant la campagne pour les législatives du 4 mai, ont repris les hostilités.

Dans un entretien à El Khabar publié ce lundi 15 mai, Djamel Ould Abbes reproche au chef du RND d’avoir des ambitions présidentielles. « Oui, je crois (qu’Ahmed Ouyahia veut devenir président) et ce n’est pas un défaut, pense Ould Abbes. Cependant, il existe un détail important à ce sujet. L’Algérie est présidée par Abdelaziz Bouteflika, et du moment que ce dernier est le président, celui qui désire de devenir président doit freiner ses ambitions et se taire jusqu’à ce que l’opportunité se présente devant lui ».

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Tout en réitérant une énième fois son soutien au président Abdelaziz Bouteflika, le chef du FLN a qualifié les personnes qui auraient la prétention de succéder à Bouteflika de « cupides ». « Celui qui veut la présidence doit attendre. L’ambition n’est pas un défaut, mais la convoitise est une mauvaise chose. Du moment que Bouteflika est président, aucune personne ne doit convoiter le pouvoir », soutient-il.

S’agissant de la prochaine équipe gouvernementale, Ould Abbes a indiqué qu’il n’y a aucune information « officielle » à ce stade. « Il me semble, mais ce n’est pas encore officiel, que d’autres partis, outre le FLN et le RND, prendront part à la prochaine équipe gouvernementale », souligne-t-il.

Et d’ajouter : « Le courant religieux a obtenu 10% des sièges entre le MSP et le parti de Djaballah. Il faut donc prendre cela en considération pour que ce résultat se traduise dans le staff gouvernemental ».

Il a indiqué que Sellal a rencontré cinq chefs de partis dans le cadre des consultations pour former le gouvernement.

Par ailleurs, Djamel Ould Abbes a réfuté les accusations de corruption lancées contre son fils durant la campagne électorale pour les législatives. À ce titre, le chef du FLN défie toute personne « qui détient une preuve d’un dossier judiciaire » le concernant. « Celui qui détient une trace d’un dossier judiciaire concernant mon fils, il n’a qu’à me la montrer », lance-t-il.

« Mon fils réside en France depuis des années parce que sa maman vit la bas. Mais, il vient souvent en Algérie. En toute franchise, celui qui a un dossier contre lui en justice, qu’il me l’apporte », réitère-il.

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