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Droits de l’Homme : le gouvernement américain « satisfait » des progrès de l’Algérie

Droits de l’Homme : le gouvernement américain « satisfait » des progrès de l’Algérie

Le gouvernement américain est « satisfait » des progrès effectués en Algérie dans le domaine des droits de l’Homme, comme reflété par le dernier rapport du département d’État sur la situation des droits de l’Homme dans le monde publié ce vendredi 20 avril.

« La relation entre les États-Unis et l’Algérie n’a jamais été aussi étroite », ont tenu à souligner ce dimanche des sources diplomatiques au sein de l’Ambassade des États-Unis à Alger.

Le renforcement des relations concerne non seulement la société civile mais également le dialogue avec le gouvernement, ont-ils affirmé.

Les sources diplomatiques ont notamment raconté avoir particulièrement apprécié les discussions au sujet de la situation de la communauté musulmane Ahmaddiya. « Les autorités ont répondu à toutes les interrogations que nous pouvions avoir, et nous tenons à les saluer pour cela », ont indiqué les sources au sein de l’ambassade américaine.

Le rapport du département d’État a mis en avant plusieurs carences dans la situation des droits de l’Homme en Algérie, comprenant notamment « l’atteinte illégale à la vie privée », « les lois interdisant certaines formes d’expression », « les limites à la liberté de la presse », « les restrictions sur la liberté d’assemblée et d’association » ou encore « la corruption des responsables, y compris les perceptions de manque d’indépendance et d’impartialité judiciaires ».

Les sources diplomatiques au sein de l’ambassade américaine ont cependant tenu à souligner les progrès effectués dans certains domaines, tels que l’amélioration des conditions dans les prisons, le renforcement de l’aide humanitaire algérienne au profit des réfugiés sahraouis ou encore le renforcement par l’Algérie de la lutte contre la traite des personnes.

Interrogés sur la publication d’un rapport sur la situation des droits de l’Homme en Algérie, les sources diplomatiques américaines ont expliqué le rapport du département d’État, qui en est à sa 42e édition, a d’abord pour objectif d’être lu par le Congrès américain afin de déterminer la politique étrangère des États-Unis.

« Le but principal n’est pas de faire pression sur les États. Le rapport n’a pas pour but d’effectuer un constat en disant que la situation des droits de l’Homme dans un pays est bonne ou mauvaise. Le rapport se veut factuel et objectif, en ratissant de manière large dans la collecte des informations », ont affirmé les sources diplomatiques américaines.

Celles-ci expliquent que le département d’État s’appuie sur trois sources principales pour établir son rapport : le gouvernement, les médias et la société civile.

« Notre dialogue avec le gouvernement algérien s’est particulièrement renforcé ces trois ou quatre dernières années. Nous arrivons désormais à échanger de manière très étroite sur les questions des droits de l’Homme avec les autorités algériennes. Ces dernières sont dans l’ensemble réceptives », ont affirmé les sources au sein de l’ambassade américaine.

Les diplomates américains ont également tenu à réagir aux critiques s’élevant concernant la légitimité des États-Unis à établir un rapport sur les droits de l’Homme.

 « Nous ne pensons pas qu’il y ait un paradoxe, au contraire. Le débat est une bonne chose. Nous encourageons les pays à nous faire part de leurs critiques », ont affirmé les sources diplomatiques américaines.

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