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Gouvernement – partenaires sociaux : la rupture

Gouvernement – partenaires sociaux : la rupture

Rien ne va plus entre le gouvernement et ses « partenaires sociaux » du patronat et de l’UGTA. Quatre jours après l’incident de samedi dernier à l’École supérieure de la sécurité sociale où Ali Haddad a été déclaré persona non grata par Tebboune, l’UGTA, le FCE et 7 autres organisations patronales ont dénoncé, mardi 18 juillet, le « traitement réservé » au patron des patrons.

Après l’affront qu’il a subi, Ali Haddad avait le choix entre se taire et démissionner ou réagir et affronter Tebboune. Comme lors de l’incident du Forum africain en décembre dernier, il ne s’est pas dérobé. Cette fois, le président du FCE, a montré qu’il n’était pas seul. Il a réussi à obtenir le soutien public de Sidi Said, le patron de la puissante UGTA, et des présidents de sept organisations patronales, toutes signataires du Pacte économique et social.

Ces organisations ont exprimé « leur vive préoccupation après le traitement réservé au président du FCE ». « La sagesse et la sérénité nous commandent de ne pas y voir, pour l’instant, un coup de canif au consensus douloureusement construit et qui porte, par le geste de Monsieur le Premier ministre, indéniablement préjudice à l’esprit et la lettre du Pacte national économique et social de croissance, moment fondamental de la consécration de la culture du dialogue social entre le gouvernement et ses partenaires sociaux », écrivent-ils.

Avant de formuler ce qui ressemble à une menace : « Ce dialogue, fruit de la confiance entre tous les partenaires, initié et porté par son Excellence monsieur le président de la République, vient d’être entaché par un acte difficilement admissible ». Comprendre : la trêve sociale peut se retrouver menacée, selon ces organisations. Comment ? Les signataires du communiqué se gardent d’être précis. Prudent, ils s’en remettent à Bouteflika dont ils sollicitent indirectement l’arbitrage. De l’attitude du Président dépendra la suite.

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