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Présidentielles : les principales réactions en Algérie

Présidentielles : les principales réactions en Algérie

Via Adobe Stock

Cinq jours après le vote, les réactions se poursuivent en Algérie à l’élection présidentielle tenue samedi 7 septembre et remportée par le président sortant Abdelmadjid Tebboune à la majorité écrasante avec 94,65% des suffrages.

Abdelmadjid Tebboune est arrivé premier devant les candidats Abdelali Hassani Chérif et Youcef Aouchiche qui ont obtenu respectivement 3,17 et 2,16% des votes.

Revue El Djeich : « le peuple algérien souverain a tranché »

Pour la revue El Djeich de l’Armée nationale nationale populaire, ce scrutin constitue « une nouvelle victoire » pour l’Algérie.

Après « le succès retentissant » de l’élection présidentielle du 7 septembre 2024, « l’Algérie a remporté une nouvelle victoire sur la voie de la consolidation du processus démocratique », a écrit El Djeich, dans son numéro du mois de septembre qui vient de paraître.

"Le peuple algérien souverain a tranché en donnant sa voix à Monsieur le Président pour poursuivre le processus de réformes profondes et progressives qu’il a entamées lors de son premier mandat, riche en réalisations », a ajouté le média de l’ANP dans un éditorial intitulé « Un autre triomphe pour l’Algérie nouvelle ».

"Il est certain que le rétablissement de la confiance du peuple algérien en ses institutions étatiques et les réalisations qualitatives qui ont suivi dans tous les domaines, sans exception, seront d’un grand appui durant le nouveau mandat présidentiel dans la poursuite du processus de développement, de la prospérité et de paris gagnés qui hisseront notre pays au rang de pays émergent », lit-on dans l’éditorial.

Le président réélu pour un second mandat a été notamment félicité par l’unique ancien président de la République encore en vie, Liamine Zeroual (1995-1999).

Zeroual a félicité Abdelmadjid Tebboune, pour « la confiance renouvelée que lui a accordée le peuple algérien et sa victoire pour un deuxième mandat présidentiel », lui souhaitant « plein succès dans son parcours pour les 5 prochaines années », selon un communiqué officiel.

De son côté, Abdelmadjid Tebboune a remercié l’ancien chef de l’État pour ses « nobles sentiments » et son « dévouement à la patrie », lui souhaitant « santé et bien-être ».

Élection présidentielle du 7 septembre : les principales réactions en Algérie 

Le président Tebboune a également reçu les félicitations de Ahmed Taleb Ibrahimi, ancien ministre des Affaires étrangères et candidat à l’élection présidentielle de 1999.

Ahmed Taleb a appelé au téléphone le président de la République pour le féliciter « pour sa victoire à l’élection présidentielle, lui souhaitant plein succès dans son parcours ».

« À son tour, le président de la République a remercié M. Taleb Ibrahimi pour ses nobles sentiments, lui présentant ses vœux de santé et de bien-être », indique un communiqué de la présidence de la République.

Le Conseil mondial de la diaspora algérienne (CMDA) a de son côté exprimé ses « plus vives, respectueuses et chaleureuses félicitations » au président Tebboune et lui a réitéré son soutien.

« Notre diaspora se tient disponible pour agir en adéquation avec les objectifs fixés par le président Tebboune et assure ce dernier de notre volonté de participer activement, aux côtés de l’ensemble de la communauté nationale, à la promotion et au développement économique de l’Algérie, ainsi qu’à son rayonnement à l’échelle internationale », écrit le CMDA dans une déclaration rendue publique mercredi 11 septembre à Paris et signée de son secrétaire général Mohamed Chehat.

Abdelaziz Rahabi : « Le hirak silencieux a dit son nom »

Autre réaction, c’est celle du diplomate Abdelaziz Rahabi qui a estimé que « le hirak silencieux a dit son mot » à travers le scrutin du 7 septembre.

 « Ce que je redoutais et dénonçais constamment est arrivé : le pays entre dans une période de non-gouvernance à cause de la non-satisfaction des principales revendications du hirak (justice, liberté, lutte contre la corruption) et la fermeture des champs médiatique et politique », a écrit l’ancien ministre de la Communication sur les réseaux sociaux.

L’appel de Soufiane Djilali à Tebboune 

Le président de Jil Jadid Soufiane Djilali a réagi lui aussi dans un communiqué de son parti publié mardi.

« Aujourd’hui, le pays vit un choc politique. Le processus démocratique engagé en 1988 a été, depuis longtemps, dévoyé et sa trajectoire est dans sa phase terminale. La crise politique est inévitable à terme si l’origine du mal-être de la nation n’est pas traitée », a estimé Soufiane Djilali.

Pour lui, le président Tebboune qui vient d’être reconduit pour un deuxième mandat, « doit voir dans ce scrutin une manifestation claire des défaillances politiques graves du système de gouvernance. »

« L’Etat doit choisir : construire une vie politique saine en éliminant les scories du passé ou alors proclamer une dictature et l’assumer. Construire l’Algérie sur les mensonges, le trafic et le bluff est illusoire. La façade démocratique s’est effondrée », a-t-il ajouté.

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