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Il voulait juste une chance : Chef Lamine, une success-story à l’algérienne

De plongeur à Londres à cuisinier des stars à Madrid, chef Lamine raconte sa success-story purement algérienne.

Il voulait juste une chance : Chef Lamine, une success-story à l’algérienne
Lamine Trabsi n’a pas renoncé et il a trouvé une parade à son handicap linguistique, lui qui venait d’arriver d’Alger / Source : DR pour TSA
Sonia Lyes
Durée de lecture 2 minutes de lecture
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Lamine Trabsi, plus connu sous le nom de Chef Lamine, a réussi depuis son retour en Algérie à s’imposer comme étant une valeur sûre de la gastronomie méditerranéenne. Son parcours est une véritable success-story à l’algérienne.

Parti à l’aventure juste après l’examen du baccalauréat il y a une trentaine d’années, Lamine Trabsi a réussi à décrocher un job de plongeur dans un grand Hôtel à Londres.

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« Seulement au bout d’une journée de travail, le patron ne voulait plus de moi, se rappelle Lamine. Je ne parlais pas très bien l’anglais ». Mais Lamine Trabsi n’a pas renoncé et il a trouvé une parade à son handicap linguistique, lui qui venait d’arriver d’Alger.

« Je lui ai dit, donnez-moi une chance »

« J’ai fait appel à un ami qui se débrouillait mieux que moi en anglais et il a convaincu le patron de me redonner une seconde chance. Je lui ai dit, donnez-moi une chance, vous allez voir », raconte-t-il à Al Hadath qui lui a consacré un portrait.

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Et il a tenu son engagement. Lamine s’est mis à travailler, sans relâche, et sans rechigner. Observateur, il apprend vite que la propreté est un « élément très important dans une cuisine »

Fort de sa détermination et de sa volonté, Chef Lamine ne baisse pas les bras. Un jour, il propose à son collègue anglais de préparer un plat algérien. Lamine choisit une chorba. Le succès est au rendez-vous. Le patron est séduit, le futur chef algérien est promu aide-cuisinier. Une opportunité qu’il saisit pour apprendre et montrer ses compétences. Depuis, il n’a rien lâché. S’ensuit, une belle ascension qui mène Chef Lamine derrière les fourneaux en Suisse et en Espagne.

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Benzema et le couscous

À Madrid, le chef Lamine est à la tête d’un restaurant, proche du Santiago Bernabéu, le stade mythique du Real Madrid. Cet emplacement lui a valu la visite d’une clientèle prestigieuse qui compte parmi elle le Roi d’Espagne, ainsi que plusieurs grandes stars du foot. Tous venus découvrir le plat espagnol par excellence « la paella », et plusieurs autres spécialités locales à base de poisson.

De toutes ces stars et personnalités, Chef Lamine se rappelle de la visite de Karim Benzema, alors avant-centre à succès du club madrilène. « Karim était jeune, je voulais lui proposer une Paella ; il a préféré un couscous. À la fin du service, il m’a dit que mon couscous était meilleur que celui de sa maman », se remémore-t-il.

Après l’Espagne où il apprend les secrets de la cuisine locale, le chef Lamine pose ses valises en Algérie après une trentaine d’années derrière les fourneaux, en Angleterre, en Suisse et en Espagne.

À Alger, il commence avec un petit restaurant à Birkhadem, avant de s’installer à Kouba et d’en ouvrir un autre plus grand. Sa devise, bien servir ses clients. « Mes clients, je les reçois comme mes invités. La restauration n’est pas uniquement une histoire de nourriture, mais aussi d’accueil, de propreté et de respect mutuel », résume-t-il.

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